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Un roman cyberpunk tout à fait foutraque, mêlant des clones, une ville essentiellement peuplée de gens mimant des célébrités, et tout un tas d'autres trucs louches. C'est parfois inégal, mais très distrayant.

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Ce troisième tome de Rosewater amène une conclusion logique à cette histoire étrange.
Souvenez-vous, ça commençait comme une simple histoire fantastique de télépathes louches avant de faire apparaître un curieux ganglion champignonesque, puis d'étranges complots mettant en jeu le Nigeria, et une société secrète de dirigeants.
Dans ce troisième tome, la situation devient franchement intenable avec des extra-terrestres meurtriers, des complots de toutes parts, et de la politique transformée en pugilat.
C'est très bien fait, très original, mais je trouve le roman parfois un peu trop touffu pour son propre bien : chaque interlocuteur a des visées occultes, et des moyens d'action encore plus occultes. Mais peut-être est-ce uniquement parce qu'on regarde les choses d'en haut : si on se concentrait sur un unique personnage, les choses seraient sans doute plus claires.
Cela dit, ça reste une oeuvre éblouissante techniquement.




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Une somme de conseils pratiques couvrant la plupart des causes de mal-être. C'est très applicable. Toutefois, je ne peux m'empêcher de penser que la normalité décrite dans ce livre est en quelque sorte une forme d'injonction sociale, ce qui donne au livre un double aspect assez gênant : d'une part comment se sentir mieux, et d'autre part se sentir comme tout le monde, ce qui n'est vraiment pas la même chose. Dans certains chapitres, cette tension est particulièrement visible.
Cependant, ça reste un ouvrage recommandable si vous souffrez de problèmes psychologiques, ou si vous voulez aider des gens qui souffrent, ne serait-ce qu'en leur accordant un niveau correct d'écoute.

Ma liste de packages Chocolatey, pour des installations rapides. Il y a des trucs bizarres là-dedans, mais je pourrais au moins installer ma prochaine machine rapidement.


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Un quatrième tome qui part - encore une fois - dans une direction attendue, en ouvrant un second cycle dans cette histoire. Hélas, aucun tome suivant ne sera publié en français. Le nouvel environnement rempli de pirates et de créatures interlopes est franchement intéressant. Mais le rôle plus passif de Morgana est un peu moins heureux.




Un site vraiment bien pensé vous permettant de découvrir l’art par de multiples facettes.





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Dans ce troisième tome, l'auteur met enfin en scène ce qu'on savait dès le premier tome : Morgana et Voort sont en fait Alix et Thor. Mais il n'y a pas de dénouement heureux. Et c'est heureux. Heureux au sens où ça raconte une histoire beaucoup plus intéressante que "ils vécurent heureux et ils eurent beaucoup d'enfants", même si le livre s''expose du coup au fameux trop de "désolé la comédie, je préfère la tragédie". Et puis j'aime bien ce dessin très net (et ce malgré des personnages aux traits pas toujours réussis).

Bon, cette extension n’automatise pas la synchronisation, mais elle fonctionne bien avec VSCodium et CozyCloud, et c’est l’essentiel


J’avais perdu cette super extension qui colorie chaque fenêtre VSCode de façon à peu près unique. Je trouve cette extension encore mieux que Peacock, parce qu’elle n’a besoin d’aucun fichier de configuration.





Cette semaine, j'ai découvert, dans la grande vague des Wordle et autres Sutom, le jeu parfait pour moi : Pedantix. Pourquoi "parfait" ? Parce que je me pique d'avoir de la culture générale, et qu'un jeu qui me permet de deviner un mot à travers sa définition m'amuse beaucoup. Je m'y suis donc mis ... une première fois

Et dès la première fois, je me suis dit que la meilleure façon de deviner les définitions était de choisir un bon ordre pour ajouter des mots dans la définition. Et pour ça, une liste des mots triés par fréquence est utile. J'ai donc utilisé successivement

Cela dit, vus mes scores (entre 200 et 300 mots pour deviner ce mot, loin derrière les meilleurs qu'on trouve sur Twitter, comme par exemple

Imaginez, 9 coups, c'est vraiment très peu.

Donc j'en suis loin. Et tant qu'à faire à être loin, pourquoi ne pas utiliser mes outils, c'est-à-dire ... le scripting !

Et comme je voulais aller vite, j'ai évidement choisi de faire ... du Python !

Résumons-nous. Il me faut

  • une liste de mots. La dernière fait l'affaire, malgré quelques étrangetés ([[�]] , nbsp, br font partie des mots très courants).
  • Un moyen d'injecter ces mots dans ma page web. Comme je ne voulais pas faire de Selenium, j'avais commencé à regardé du côté de Sikuli, qui est aussi lourd. Et Robot Framework est encore pire. En farfouillant un peu, je suis tombé sur PyAutoGUI, qui est très simple, et qui permet de détecter des éléments graphiques et d'interagir avec eux.

Et donc, c'était parti pour un petit script, qui a assez vite grossi.

https://gist.github.com/Riduidel/ea0739acb134cc51ea355bc9453e0829

Si vous lisez les commentaires, c'est assez clair. J'essaye de détecter l'image avant la zone de texte (c'est celle-ci ), l'image après la zone de texte (c'est celle-là ). je ne détecte pas la zone de texte, parce que le texte qui est dedans change quand on fait une proposition.

Ensuite, je clique dedans avec PyAutoGUI, et je copie-colle le texte. Pourquoi copier-coller ? C'est écrit dans la doc des fonctions clavier de PyAutoGUI : on ne peut pas écrire les caractères é, è, ê, à avec PyAutoGUI. Heureusement, pyperclip me permet de prendre le mot depuis mon code et de le copier dans le presse-papier, ce que Ditto montre bien

Résultat ?

Et le texte s'est bien éclairci

La grande question étant ... est-ce que je peux faire mieux ? Eh bien en fait, je crois bien, parce que Pedantix fournit une information : est-ce que le mot est utilisé ou pas. Et que mon outil de remplissage des mots courants ne me donne pas la réponse, il automatise juste le processus de découverte des mots courants. Si j'ajoute cette information des mots étant utilisés, il me semble possible d'utiliser un graphe d'usage des mots. Mais c'est encore un peu tôt pour ce genre d'optimisation, je pense.




Si vous voulez retrouver la racine d’un mot en français (ou dans tout un tas d’autres langues) via du Python (par exemple l’infinitf à partir d’un verbe conjugé), ça m’a l’air d’un outil intéressant, et facile à utiliser


"Vous vous rappelez de cette époque avant internet où on pensait que toute cette stupidité collective était dûe à un manque d’accès à l’information ? Bon ben c’était pas ça"


Mon raspberry semble avoir un niveau de sécurité "pas trop mauvais" sur ce site de test SSL …​ (mais est-ce que ça ne va pas lancer des armées de bots à l’assaut de cette pauvre petite machine ?)


Si vous voulez savoir à quel point votre serveur web utilise correctement SSL/TLS (ou pas), ce projet open-source peut faire un tas de test depuis n’importe quel conteneur près de chez vous. C’est le genre de démarche de sécurité que j’apprécie beaucoup.


La meilleure liste de mots pour pedantix est évidement celle tirée de la wikipedia, qui mériterait toutefois d’être dédoublonnée


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Dans ce très dépaysant conte, on lit deux parties distinctes qui font chacune honneur à cette espèce d'orientalisme fantasmé.
Dans une première partie, on suit un pauvre pêcheur qui, par la faute d'une malformation, se retrouve transformé en voyant. Hélas, ses visions ne concernent que le lieu où il se trouve, et le futur très lointain. Il voit donc l'Arabie exploiter les champs de pétrole (pardon, de naphte) et s'enrichir grâce aux infidèles qui achètent ce pétrole. Mais ça, ça n'est que le début. Très vite, il voyagea à travers la méditerranée pour apporter ses visions à ses protecteurs qui les étonneront toujours, mais en n’arrivant presque jamais à les rendre utiles.
Dans la seconde partie, un vizir tente de déjouer le Destin funeste qu'Allah réserve à ses enfants. Il y a des hommes bleus, du désert, des mirages, de la fourberie, un sorcier maudit, et des morts horribles.
J'ai un avis curieusement contrasté sur ce livre.
D'un point de vue formel, la première partie est superbement écrite, la deuxième souffre en revanche de quelques jeux inutiles avec le quatrième mur. La forme du conte y est, à mon avis, moins aboutie que dans la première partie.
Sur le fond, ces deux parties évoquent évidement les 7 voyages de Simbad le marin, les 1.001 nuits et le fabuleux recueil Sharaz De de Sergio Toppi. Franchement, on transpire avec les personnages, et le sable sous nos pieds est celui des grands déserts. Mais en un sens, ça sonne un peu creux. ou plutôt, le fait de faire deux récits d'une petite centaine de pages ne permet peut-être pas aux auteurs de donner toute la profondeur qu'auraient mérité ses personnages.
Cependant, ça me donne vraiment envie de lire d'autres livres de ces auteurs.

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Une histoire qui commence comme de la fantasy extrêmement classique, avant de prendre un virage résolument space-op, avec un côté mystique qui tire du côté de l'Incal. Je trouve ça assez beau, mais parfois froid.

J’imagine que ça ne surprendra personne. Mais c’est aussi ça, la science : confirmer ce qu’on suppose parfois de façon anecdotique grâce à un protocole d’expérience clair.




Est-ce que vous saviez qu’on peut créer des écrans virtuels avec UltraVNC ? Ca a l’air …​ plutôt cool (et recouvre bien ce que fait Spacedesk, par exemple)


Tiens c’est intéressant cet outil de canevas open-source. Je ne sais franchement pas si c’est toujours approprié, mais je trouve la question intéressante.



Si vous voulez une version récente de KeePassXC dans une distribution basée sur Ubuntu, ce PPA est la solution


ZorinOS est très bien, et très beau, mais il lui manque un gestionnaire de fenêtres avec pavage. A priori, ces instructions me permettront de récupérer celui utilisé dans PopOS …​


Ca par exemple ! J’ai un Raspberry avec lequel je veux faire ce genre de choses depuis …​ des années. Evidement, j’ai le mauvais écran. Mais ça n’est pas si grave, à mon avis. (par contre, je crois avoir soudé un truc de travers à un moment)





Imagine, t’es joueur de golf, et tu oses te plaindre que le privilège d’arrosage du golf énerve un peu en période de sécheresse. La bourgeoisie, définitivement née avant la honte.


Depuis 20 ans, les linuxiens le prétendent, tous les ans (je voulais vous mettre plein de liens, mais j'ai eu la flemme), c'est l'année de Linux sur le bureau. Et c'est vrai que, de loin, Linux semble chaque année être un peu plus léché.

Et cet été, pour des raisons très personnelles, j'avais besoin pendant mes vacances d'un ordinateur pour faire quelques recherches d'ordre immobilier pour étudiants.

Je me suis donc dit que, plutôt que d'emmener avec moi mon ordinateur de travail (un terrifiant X1 Extreme avec Windows 10), je pouvais tenter l'aventure au coin de la rue et essayer plutôt d'utiliser sur un ordinateur portable qui traîne chez moi l'une de ces modernes et jolies distributions Linux qui font les beaux jours des sites spécialisés (techradar, tecadmin, et tant d'autres).

Evidement, j'aurais pu prendre la direction la plus simple et lancer Ubuntu. Seulement, je trouve le poli insuffisant.

Evidement, j'aurais pu reprendre une direction déja connue et installer la très belle Elementary OS (dont le plus grand défaut est de copier Mac OS, à mon avis).

Mais comme d'habitude, j'ai choisi le panache, et j'ai installé Pop OS.

Pourquoi ?

J'avais en fait plusieurs prérequis assez simples : je voulais une distribution basée sur Ubuntu, parce que je connais leurs efforts vers l'utilisabilité, et je voulais une distribution qui soit belle. Parce que sans être un esthète, le look désuet de certaines distributions me fait grincer les dents.

Donc paf, une clé USB, pouf une installation par défaut, et c'est parti pour trois semaines (après avoir installé et configuré minimalement Firefox, Thunderbird, Cozy Drive et KeepassXC).

Résultat ?

Mitigé. Le tiling window manager (voir scribe - désolé, il n'y a pas de page dédiée sur le site de System76)) est vraiment agréable et, dans l'ensemble, tout fonctionne. Mais Firefox et Thunderbird n'utilisent pas la police système. Ca n'est pas grave quand on ne fait que du web, mais dès qu'on affiche côte à côte (grâce à ce window manager) Firefox et une application native ... Ca heurte les yeux.

J'ai donc fini mes vacances comme ça, et je me suis lancé dans une vague d'installations.

J'y ai fait passer

  • Linux Mint, dont le look vraiment trop daté m'a fait arrêter l'ordinateur au bout de ... dix minutes
  • KDE neon, qui était plaisante et assez rapide, mais ne supportait apparemment pas Cozy Drive (je ne doute pas qu'avec un peu de hack dans la config ça marche, mais je ne veux pas faire ça).
  • Deepin Linux qui a un look très affirmé, dans lequel je ne me suis vraiment pas retrouvé, donc je l'ai désinstallée elle aussi en cinq minutes.

Et enfin Zorin OS. Malgré son nom de méchant de James Bond, la distribution est belle, rapide, Cozy Drive fonctionne bien, et Firefox semble utiliser une police proche du système. De ce fait, je pense pousser mon test plus loin. par exemple en vérifiant que KeepassXC supporte bien les fonctionnalités de Keepass dont j'ai besoin (agent SSH et générateur TOTP - oui, c'est écrit dans la doc, mais ça mérite d'être testé).

Il me faudra ensuite vérifier le support de quelques autres particularités de mon usage : comment fonctionne DroidCam for Linux ? Quel est l'équivalent à Spacedesk ? Et comment faire marcher Office ? Et enfin, est-ce que je vais devoir arrêter de jouer à World of Tanks après ... quelques années (ou est-ce que Wine fonctionnera correctement) ?

Pour finir, une petite note sur les packages. Je croyais naïvement que dans le monde Debian/Ubuntu on utilisait des .deb qui contenaient ce qui était utile à l'application. Ca semblait bien marcher (suffisamment pour Raspbian en tout cas). Mais le magasin d'applications de ces différentes distributions n'a pas l'air d'accord : il y a du flatpak, de l'AppImage, du Snap. Alors déja que quand on arrive dans le monde Linuxien il faut choisir un environnement de bureau (KDE vs Gnome vs LXDE, vs ...), un éditeur de texte (Emacs vs vi vs VSCode vs ....), si il faut en plus s'intéresser à la manière dont sont packagées les applications, ça devient vraiment n'importe quoi ! D'autant plus que certains formats sont moins prédictibles que d'autres. Par exemple, avec Flatpak, vous ne savez vraiment quel espace prend l'application sur le disque. Et pour le coup, ça met Linux (pardon, l'écosystème Ubuntu) en grand gagnant de l'OS pas green. Parce que si je remplace mon keepassxc.deb par un keepassxc.flatpack, et que je passe de 40 Mo à potentiellement 280 mo (je n'ai pas inventé les ordres de grandeur). Et je ne sais même pas comment dire à ma distribution que je ne veux pas de flatpak (parce que je n'ai pas un disque dur infiniment grand).




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Ce livre s'intéresse aux émotions et à leur impact, et surtout à ce qu'il faut faire pour éviter de se faire déborder par celles-ci. C'est intéressant, même si l'introduction est un peu trop "vous allez voir ce que vous allez voir".
J'en retiens une approche proche de la litanie de la peur Bene Gesserit : pour ne pas subir ses émotions, il faut comprendre qu'elles sont avant tout des façons qu'à le corps de parler à l'esprit. Et si on ne peut pas gérer cette remontée, on peut en revanche éviter de les sur-analyser, parce que ça leur donne plus d'importance, et ça en fait autre chose qu'un "simple" influx d'information.
C'est un livre assez utile, qui pourra aider bien des gens.

Si vous avez un casque dont la mousse part en lambeaux, voici un tutorial marrant pour la remplacer …​ des chaussettes !


Une bien belle police de caractères pour développeur. Ca me donne envie d’essayer (malgré ma résolution de ne plus bidouiller mon système)







Heureusement que je n’utilise jamais ByteBuffer directement, parce que ce genre d’erreur aurait tendance à me faire bien pester (même si la covariance du type de retour inclue dans la signature est plutôt une bonne idée)


Il y a dans cet article quelques idées intéressantes, dont notamment celle de clarifier le contrat implicite entre le mainteneur du projet open-source et ses utilisateurs.


Un compte d’intérêt public pour bien comprendre à quel point le débat écologique peut être faussé par les ultra-riches


Nous sommes à la fin de l'été 2022. Et, pour ceux qui liront ce texte dans quelques années, l'été fût chaud. Franchement chaud (voir cet article sur le site de Météo-France).

Pour ma part, au moment de cette vague de chaleur, j'étais dans la région de Poitiers. Et j'ai été frappé, au retour d'une promenade en forêt, par la température affichée par la voiture : 41°C ! Pour ma part étant né dans le Nord de la France dans les années 70 (mais avant la sécheresse de 1976, seule sécheresse dans ma mémoire avant l'an 2000), cette température est ... complètement dingue. Parce que dans ma jeunesse, un été chaud, c'était un été à 25-30.

Evidement, en 2003, lors de la première canicule "moderne", comme je travaillais encore à Paris, j'en ai un peu bavé. Ca avait duré moins d'une semaine, mais avait provoqué quelques milliers de morts, ainsi qu'une mesure vraiment crétine de diminution du nombre de jours non-travaillés au nom des personnes âgées (oui, je parle de la journée de solidarité).

Cette année, alors que le GIEC nous dit que nous devons vraiment, vraiment changer d'attitude rapidement et dans tous les domaines, on n'entend aucun politique parler de cette canicule. Forcément, parce qu'ils sont tous en vacances (comme de bons parisiens aoutiens) - à moins que l'information ne m'ait échappé.

Pire encore, au printemps dernier, mes concitoyens ont élu un président dont les actions lors de son quinquennat précédent ne brillaient pas forcément par leur impact sur le sujet le plus important pour la France et pour le monde entier (voir par exemple l'Express ou le Figaro, deux journaux d'écologistes - ou pas).

Et ce même président continue à fermer des lignes de chemin de fer pour les remplacer par des bus et camions, plus lents et plus polluants. Ce même président continue également à défiscaliser le carburant des avions (voir la fiscalité des carburants, et en particulier le paragraphe "Plusieurs secteurs d’activité économique bénéficient de réductions ou d’exonérations").

Est-ce que cet article est pessimiste ? Sans doute que oui. Je ne sais pas quoi dire de plus. Et pour ceux qui me liront plus tard, je m'en excuse.





Dune : entièrement désertique, elle est la seule planète de l'univers à produire l'épice. Une étrange substance dont on ne peut reproduire les effets et qui est l'unique moyen de voyager à travers l'immensité sidérale. C'est la plus grande richesse de l'univers.
Jusqu'alors sous le contrôle de la maison Harkonnen, des êtres violents et pervers, cette planète va être donnée en concession à leurs ennemis héréditaires de la maison Atréide. Paul, digne héritier de cette noble maison et soutenu par les autochtones appelés Fremen, va s'élever contre la tyrannie en place. Il marquera le départ d'une nouvelle lignée de héros cosmiques aux pouvoirs quasi divins.

Ce cycle gigantesque qui s'apparente dans les deux premiers tomes à un space opéra, se transforme en une romance planétaire où l'aventure cède le pas à l'analyse politique, sociale, religieuse et même scientifique de Dune. Attention au changement qui pourrait dérouter certains lecteurs. À rapprocher de la trilogie Helliconia d'Aldiss (Le Printemps d'Helliconia).--Laurent Schneitter

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Pas tout à fait aussi fastidieux que les enfants de dune, ce tome reproduit le schéma classique du mari, de la femme et de l'amant avec en mari un homme vieux de 3000 ans transformé en ver des Sables, en femme une créature conçue uniquement pour plaire à cet homme, et en amant un clone. Le rôle des truitesses est par ailleurs incompréhensiblement ambigu, et certains passages (en fait les 200 premières pages, ainsi que l'intervention du bene gesserit) parfaitement inutiles.
Bref, c'est une œuvre pour fans de dune

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Dans ce roman épatant à tous les niveaux, une ambassadrice inexpérimentée tombe dans les intrigues typiques d'une fin de règne. C'est raconté avec humour, détachement, et beaucoup de poésie jouant sur la langue. Il y a par ailleurs des réflexions très prenantes sur la nature de la mémoire, le passage d'expérience, l'identité. Le tout étant toujours exprimé avec une plume pleine de subtilité.
À mon avis, c'est un chef d'œuvre.

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Dans ce fix - up, on découvre un tas de personnages gravitant de Drancy à Montreuil, qui vont tous avoir affaire à un moment donné à Navarre, le vampire chasseur de vampire. On retrouve la verve de l'autrice, qui semble s'amuser à abuser de l'argot des titis parisiens. Sans vouloir paraître prétentieux, je trouve que ça va aussi mal à un vampire qu'un t-shirt Carhart à un grand père. Par ailleurs, si la construction est maîtrisée, l'intrigue, elle, est franchement faible et je me suis demandé plusieurs fois où cette histoire pouvait m'emmener.
On comprend évidement que la conclusion, c'est la fin de Navarre... Mais une histoire peut-elle se conclure réellement ? Je ne crois pas.
C'est donc une lecture à réserver aux amateurs de l'autrice d'abord, et aux fans de ce vampire surtout.


Pour une fois, ce sont des critiques de Windows que j’approuve, parce qu’elles se concentrent sur l’expérience utilisateur. C’est aussi une belle réflexion sur les erreurs d’une stratégie produit.




Une intéressante carte du monde mettant en valeur la personnalité la plus connue de chaque lieu. C’est intéressant, et ça montre bien les biais de la reconnaissance.


Un site vous permettant de générer, grâce à l’intelligence artificielle, l’expression rationelle correspondant au texte entré (en anglais)


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Dans ce roman, on suit Mawat et, surtout, son écuyer ? Page ? Lieutenant ? Eolo alors qu'ils reviennent dans leur capitale Vastaï, où Mawat doit reprendre la place de son père qui a mystérieusement disparu, remplacé par l'oncle de Mawat. Dit comme ça, l'intrigue est téléphonée, et effectivement, elle l'est. Mais comme le dit Neil Gaiman, les histoires se répètent, pas les points de vue.
Et la particularité fascinante de ce roman, c'est que le narrateur n'est ni Mawat, ni Eolo, ni même l'un des multiples seconds rôles, comme la fantasy nous le montre depuis des années, voire des décennies. Cette fois-ci, le narrateur est un Dieu, incarné dans une grosse pierre, qui observe cette intrigue d'un oeil franchement intéressé, puisqu'elle est pour ce dieu la conclusion d'une guerre démarrée plus tôt (au moins cent ans, et peut-être plus de mille ans). Evidement, ça n'est pas un narrateur absolument fiable. Non pas qu'il mente sciement, mais il garde pour lui certains aspects de l'histoire, pour des raisons que la conclusion révèle fort bien.
Et pour le coup, le point de vue choisi est absolument stupéfiant. Parce que ce Dieu nous raconte l'histoire en deux axes narratifs : dans un premier, une histoire au long terme, qui commence quand les crustacés étaient les seuls à peupler l'océan primordial, et qui va doucement nous amener au moment présent, et dans un deuxième le retour de Mawat, qui va précipiter cette conclusion en trois ou quatre journées fort animées. Le premier axe semble parfois un peu abstrait, mais on comprend finalement que tout ce qui a été raconté a un sens très précis. Et dans ce point de vue, on comprend bien pourquoi le narrateur ne connaît pas les états d'esprit d'Eolo, qui apparaît de ce fait comme un enquêteur assez ... introspectif.
D'ailleurs, ce personnage d'Eolo est une vraie réussite : est-ce un homme, une femme ... on ne sait pas. Mais est-ce que c'est important ? Eh bien en fait, non. Et je crois que le petit argument de l'autrice sur le manque d'intérêt du genre d'un personnage ne peut que porter, quand il est présenté comme dans ce récit.
On a donc un narrateur bizarre, un personnage principal dont on ne connaît pas trop les états d'esprit. Ca pourrait rendre le récit abscons, mais ça n'est pas du tout le cas. Chaque élément de cette enquête est clairement présenté, et l'autrice n'a pas besoin d'en faire des tonnes pour qu'on comprenne les implications des différents événements au moins aussi clairement que dans une série d'enquête policière.
On se retrouve donc avec une intrigue bien fichue, des personnages parfaitement lisibles (les gentils sont gentils sans être exempts de défauts, les méchants sont méchants sans cruauté excessive) et un décor exotique sans être incompréhensible. Qu'est-ce qu'il manque pour en faire un chef-d'oeuvre ? Je vais oser le dire, il ne manque rien. Ce roman est une réussite incroyable, dont le retournement de situation final me satisfait au plus haut point. Lisez-le, vous serez sans aucun doute épatés.


Une très bonne liste des responsabilités "modernes" d’une équipe d’architecture. Ca me parle bien …​


Je fais un certain nombre de ces erreurs, et je pense que ce sera une bonne idée que je révise ça la prochaine fois que j’utiliserai cette langue


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Il y a un certain retard de Travis sur Carmen Mc Callum, qui fait que ce tome se situe entre Le sixième doigt du Pendjab et Dans le vide de Kirkwood (à peu près). Ca donne un côté un peu bizarre à une histoire dont on connaît déja la suite sans pour autant en être sûr.
Par ailleurs, je trouve l'histoire un peu légère cette fois-ci. Même si le plaisir des vaisseaux spatiaux demeure ...


Un dashboard d’accessibilité reprenant un bon paquet d’outils. C’est bien fait, complet, et ça rend la démarche d’accessibilité approchable



Ca a l’air bien sympa cette feuille de style pour formulaires


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Une histoire très classique de protection de témoin, sans Travis.
Ca tombe bien, parce que j'aime beaucoup, et depuis toujours, le duo Vlad Nirki/Pacman
Et puis ce décor polonais est sympa.


Une application à installer dans votre SI qui se connecte à la base des CVE vous permettant de n’afficher que celles qui sont utiles dans votre environnement.



Ce moteur de recherche liste les services accessibles sur un serveur (et les CVE associées)




"Les choses n’étaient pas plus simples quand vous étiez plus jeune, vous étiez juste trop jeunes pour connaître la plupart des problèmes". L’une des phrases les plus justes que je connaisse sur ce qu’est vraiment l’expérience.



Encore un binge reading ?

Oui !

Cette fois, c'est à cause de cette vidéo d'Alt236

https://www.youtube.com/watch?v=HiKr0-vZSIM

J'avais été intrigué par ce qi était raconté. Je me suis donc embarqué pour un long voyage dans la mégastructure.

Ce voyage m'a rappelé différentes oeuvres (auxquelles Alt236 n'a peut-être pas pensé) : j'y ai vu beaucoup de lien avec les cités obscures de Schuten & Peeters (en particulier La Tour), mais aussi avec cette spécialité de la science-fiction : le Big Dumb Object. On retrouve en effet cette errance dans un environnement inconnu (au moins du lecteur) et peuplé de structures à peine compréhensibles. Je pense évidement à Rama, qui fait partie des standards du genre, mais aussi à L'anneau-monde de Larry Niven, et surtout au Grand Vaisseau de Robert Reed.

Il y a par ailleurs un autre point commun avec ce dernier : l'oeuvre croise ce sous-genre assez particulier avec des aspects "post-cyberpunk" : les humains sont hybridés avec les machines, qui elles-mêmes ont plus d'organique que ce qu'on pourrait croire. Ca se retrouve d'ailleurs beaucoup dans les définitions des intervenants, qu'on voit comme silicates, sauvegardes, ou humains, mais qui tous peuvent se régénérer, semblent se connecter à une forme de réseau, et peuvent produire des membres adaptables.

Mais plus que la famille littéraire, c'est le récit, presque opaque, qui intrigue : le personnage principal est à peu près mutique, et les tomes multiplient à l'envie les scènes spectaculaires dans lesquelles les personnages sont réduits à l'insignifiance. Est-ce une métaphore sociale ? Une volonté de montrer la vanité de nos prétentions ? Un mode de dénonciation de l'hubris ? On n'en sait rien, parce que cette oeuvre ne laisse pas le sens apparaître. Autrement dit, j'ai fermé le dernier tome avec autant de questions que j'en avais au début. Et je trouve ça un peu dommage. Je crois que j'aurais préféré avoir les questions du début remplacées par d'autres, peut-être différentes. Là, j'ai l'impression d'avoir vu des tonnes d'illustrations reliées par une thématique commune, plutôt que d'avoir lu un récit avec une progression narrative.

Ca n'était donc pas inintéressant. En revanche, ça n'était pas du tout touchant. Et ça en fait une oeuvre moins intéressante à mon goût.


Un outil d’attaque de base de donnée, qui se place dans le cas particulier d’un accès déja ouvert à la base de données …​


Ca m’a l’air fort pratique et malin, cet outil de recherche de code prenant en compte les particularités du langage …​