There Is More Than One History Of The World

In a brutal age of bloodshed and miracles where dark sorcery has extinguished the sun, the fate of Western Europe, Africa--and perhaps all the world--rests in the hands of a warrior woman named Ash.

The undefeated legions that are the army of Carthage rampage across the kingdoms of Europe. Beneath a sunless sky, Burgundy alone stands in the path of the Visigoth horde and their legendary slave general, the Faris. Deep in enemy territory lies a living stone idol of frightening power that must be destroyed if anyone is to survive, a being that whispers in Ash's soul, that has guided her through every military campaign, that only she and her enemy--her twin--can hear.

But there is an even greater evil that lurks at Carthage, one that created the stone idol and shaped Ash's existence. It plots with deadly purpose the final annihilation that will wipe Burgundy from the face of the earth. For Burgundy lies at the heart of it all--the richest prize in Europe and the key to the world--the jewel of the Carthaginian campaign.

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Bon,
il faut être honnête, commencons par le dire tout de suite : ce second tome est légèrement inférieur au premier.
D'abord, il commence par une première partie difficile à vendre pour un auteur : toute une phase dans les prisons carthaginoises, qui ne sont en fait qu'un ensemble de cellules, identiques à toutes les cellules de tous les romans de toute l'histoire de l'humanité.
Difficile, donc.
Heureusement, au bout d'un moment, les choses évoluent, d'abord en douceur avec les discussions de Cendres avec Leofric (et en parallèle les découvertes de l'auteur imaginaire sur la "réalité" de ces récits), et ensuite (dans ce qui est en fait la dernière partie) d'une manière de plus en plus effrénée.
Dans tout ça, en fait, deux choses m'ont séduit intellectuellement, et une d'une manière plus brutale.
La première chose qui m'a séduit, c'est bien évidement, et plus encore que dans le premier tome, le jeu entre le texte du roman et le paratexte de l'auteur.
En effet, les questionnements constants de l'auteur virtuel à propos de la ... comment dire ... réalité historique du ou plutôt différents récits qui constituent l'histoire de Cendres. Cette partie est en soi une espèce de rêve pour le bibliophile de qualité, car elle interroge le lecteur sur la qualité des classifications bibliothécaires, mais aussi, et peut-être surtout, sur la réalité de ce que peut être l'Histoire en tant que chose scientifique (et non l'Histoire en tant que chose politique, qui elle a une réalité évidente).
Un autre point très intéressant est lévidement le Golem de Pierre. Il y a en effet dans ce second tome une histoire de la création du Golem qui est réellement passionante. Par exemple comment les carthaginois sont passéss d'un rabbin créant un étrange golem à un élevage humain dans le but d'exploiter au mieux les capacités de ce golem. Surtout quand on apprend ensuite quelles sont les visées derrière ce golem. ce qui nous réserve d'ailleurs des tomes suivants tout aussi dynamiques.
C'est d'ailleurs le troisième point fort de ce roman : une fois passés les différents jeux intellectuels, on passe enfin à quelque chose de plus tangible avec une attaque commando de Carthage qui montre bien quelles sont les vraies forces de Mary Gentle : l'action à tout crin, les soldats qui se hurlent à la tronche, le tout dans une crasse qui fait vrai.
En tout cas, une chosee est sûre, je lirai les deuxx derniers tomes, tellement c'est bon.