Up the Walls of the World is a 1978 sf novel by the American Alice Sheldon who wrote under the pen name of James Tiptree, Jr. It was the 1st novel she published having until then worked & built a reputation only in the field of short stories.
The book explores the possibility that telepathy & other psychic phenomena are real. It sympathetically describes an Earth invasion attempt by beings with telepathic abilities from the planet Tyree. It considers the subject of sentience in different lifeforms inhabiting widely different environments, in computers & in a vast sentient inhabitant of deep space formed of a network of widely spaced nodes. It's her skill to be able to write convicingly of the experience of such beings.
The story takes place in 3 settings which unfold together.
-On Earth, at a US Navy telepathy lab.
-On the planet Tyree, a life-rich gas giant inhabited by intelligent beings resembling manta rays or cuttlefish which ride the air currents of its vast atmosphere.
-In deep space, The Destroyer, an intelligent entity larger than a solar system but only slightly denser than the vacuum of space & composed of countless linked nodes.

Review

Ce roman est étonnant, déroutant, différent de beaucoup de choses que j'au pu lire.
On y suit les destins entremêlés d'une bande d'extra-lucides divers, d'une race d'extra-terrestres ressemblant à un mélange de raies et de calamars volant dans l'athmosphère, et d'une espèce de créature de l'espace informe, mais proche dans l'esprit de la créature de cauchemar du 5ème élément. Ils se rencontreront forcément, et leur destin en sera changé.
C'est un roman très étrange, et les tyrennis, ces extra-terrestres, n'y sont pas pour rien : entre leur communication visuelle et leur univers perceptif très différent du nôtre, ils nous plongent immédiatement dans un monde typiquement inconnaissable au sens le plus essentiel du terme : nul ne pourra jamais voir leur monde, dont la forme même est indéterminée. Bien sûr, c'est également le cas de la créature de l'espace (que j'ai du mal à appeler le Destructeur). Au milieu de tout ça, nos amis extra-lucides forment, en quelque sorte, un océan de normalité humaine, même s'ils sont quand même assez singuliers, car sujets d'une expérience militaire visant à détecter des potentiels de télépathie.
Et pourtant, cette apparente normalité va vite rejoindre toute l'altérité des tyrennis pour s'en aller encore plus loin.
Bon, j'ai un avis un peu mitigé sur ce roman. Certains éléments sont particulièrement poétiques (comme les tyrennis) ou prenant (comme le secret de Margaret que Daniel Dann partage bien malgré lui). Hélas, à côté de ça, certains éléments n'ont que peu d'utilité. En particulier, la fin qui n'en finit pas de finir.
Néanmoins, je pense pouvoir dire que c'est une lecture particulièrement éclairante. Notez bien que je ne me livrerai pas, malgré tout ce qu'il y aurait à dire, sur les aspects féministes de ce roman, parce que je ne pense pas que ce soit ce qui en fait un bon roman. Parce que c'est un bon roman, essentiellement pour sa partie centrale, qui voit chacun découvrir une altérité plus grande que tout ce qu'il aurait pu imaginer. A ce titre, et à bien d'autres en fait, je pense que vous devriez le lire tranquillement, sans trop vous prendre la tête avec ces aspects féministes, mais en savourant toute la profondeur de l'altérité qui se dégage de cette oeuvre.
B