Chiffon is a gorgeous humanoid robot who lives for pleasure. Steward is a renegade human who falls in love with her. But Chiffon is on the run from her owner, and Steward suddenly finds himself up against a vicious crime lord and a race of aliens planning an invasion. Fine.

Authors

Review

Ce roman raconte donc l’histoire d’une Fleur, une sorte de femme synthétique bâtie pour le plaisir, et sa tentative d’émancipation, aidée par un étrange individu.
Avant même l’histoire, qui est somme toute quelconque, on est captivé par l’univers décrit par l’auteur : cette Terre réorganisée autour de son équateur, ce système solaire, intégralement peuplé par l’humanité, et ces personnages, tous brillament décrits, donnent à ce monde une force, une vitalité, une réalité extraordinaire.
Bien sûr, on pourra objecter que nombre d’idées exposées ici peuvent se retrouver ailleurs (link:9782070423316.html[Schismatrice Schismatrice +], de link:../authors/34429.html[Bruce Sterling], me vient spontanément à l’esprit). Ca me pose d’ailleurs une questtion sur le genre du roman. Personnellement, et bien que l’auteur le situe dans un futur lointain, j’aurais envie, pour des raisons d’athmosphère, de type d’intrigue et d’évolution du monde, de le placer dans ma catégorie cyberpunk. Et vous ? Bref, au-delà de cette question, je reste totallement fasciné par certains personnages : le vénusien (appelé ici Matinal), l’Autonome (qui a à mon avis inspiré l’archétype d’indien originel dans les JdR cyberpunk comme Shadowrun) et, dans une moindre mesure, la Fleur. Ces personnages sont, et c’est tout à l’honneur de l’auteur, au service d’une intrigue qui, quoiqu’assez simple, est brillament menée. Pas un personnage n’est trop bon ou trop mauvais, et ca donne beaucoup plus de profondeur au récit.
Mais je me rends compte que je me répète un peu. Désolé pour tout ça. Un point toutefois m’a paru assez discutable : c’est le côté Melrose Place SF qui se dégage à certains moments de ces gens, qui mènent tous leurs petites vies autour de leur piscine, et se téléscopent par hasard. N’est-ce là qu’un effet de mon imagination ? Mais que ceci ne vous empêche pas de lire cette formidable histoire, qui me donne encore une fois (après avoir déja lu link:9782290324912.html[Béantes portes du ciel Sans parler du chien]) d’explorer encore un peu plus l’univers de cet auteur. D’ailleurs, si vous avez d’autres de ses histoires à me conseiller, n’hésitez pas.