A far-future Moby-Dick by the author of Schismatrix: A desperate addict on a bleak, arid planet boards a whaling vessel to hunt the drug he craves.
The powerful narcotic syncophine, commonly known as Flare, comes from only one source: the oil of the gargantuan whale-like beasts that swim the dust sea of Nullaqua. It was John Newhouse’s addiction to the substance that made him a dealer and forced him to move to this airless, inhospitable planet But when the all-powerful galactic Confederacy declares Flare illegal, the needs of Newhouse and his clientele leave the desperate off-worlder no choice but to sign on as an able seaman aboard a dustwhaler and hunt the giant creatures himself. Joining a crew of junkies and misfits, including a mad captain with his own dark and secret agenda and a bewitching, batlike alien woman who is pained by human touch, Newhouse sets out across the silica ocean at the bottom of a seventy-mile-deep crater in search of release and redemption . . . and sails toward a fateful confrontation between man and beast that could lead to catastrophe.
Bruce Sterling’s debut novel is a remarkable feat of world building—imaginative, provocative, and smart, featuring an unforgettable cast of colorful characters. If Herman Melville’s Moby-Dick unfolded on Frank Herbert’s Dune, the result might be something akin to Sterling’s extraordinary Involution Ocean.
Review
Dans ce roman, link:../authors/34429.html[Bruce Sterling] revisite un certain nombre de standards du roman d’aventure. De link:../series/Moties.html[Moby Dick Moties] à link:9782290085769.html[Vingt mille lieues sous les mers Ferrailleurs des mers], les références sont nombreuses et ont en commun un thème principal : la mer. Car ce roman, même s’il se passe dans un environnement rappelant link:../series/Dune.html[Dune], n’est qu’un roman marin avec ses éternels poncifs : l’escale et ses beuveries, la tempête, l’attente dans une situation périlleuse. Alors, bien sûr, l’auteur maquille ça en SF en utilisant une mer de sable sur une autre planète peuplée de colons assez arriérés, et le personnage est attiré, non par l’appât du gain, mais par sa dépendance à une drogue assez planante. Mais l’artifice n’est pas là pour détourner le lecteur attentif qui se délecte alors de la transposition des thèmes nautiques. Et pour tout, dire, j’ai été très surpris de découvrir cette facette de l’oeuvre de link:../authors/34429.html[Bruce Sterling], que je croyais plutôt bien connaître. Car ce roman n’a rien à voir avec ses oeuvres suivantes(1), ni par les thèmes développés (l’appel du large et la découverte du monde marin), ni par les personnages mis en scène (comment pourrait-on rattacher ce cuisinier dealer aux personnages des link:9782070425587.html[Mailles du réseau Les Mailles Du Réseau], de link:9782070423316.html[Schismatrice+ Schismatrice +] ou de link:9782070418343.html[Gros temps] ?). Ni même, et c’est plus étonnant, par l’écriture, qui n’a pas encore acquis son acuité ni son talent pour, en quelques mots, faire entrer un concept dans la tête de l’utilisateur. Bref, ce récit est le seul, à ma connaissance, écrit par link:../authors/34429.html[Bruce Sterling] avant que le courant cyberpunk ne se développe et qu’il en devienne plus ou moins le leader. En ce sens, c’est une lecture utile pour les admirateurs de l’auteur (dont je suis). Pour les auteurs, sa valeur est moindre, mais l’usage assez intéressant de référence littéraires assez audacieuses donne à penser, et leur mise en contexte a un côté assez intéressant. Est-ce que ça suffit à en faire une oeuvre essentielle à lire ? Je ne pense pas. En revanche, ça intéressera également tous ceux qui étudient la réutilisation de grands thèmes dans la littérature de SF, mais il s’agit sans doute d’un thème à étudier ultérieurement.
(1) ce qui est un peu normal, dans la mesure où il s’agit de sa toute première oeuvre.