The Seedling Stars is a collection of science fiction short stories by James Blish. It was first published by Gnome Press in 1957 in an edition of 5000 copies. The stories all concern adapting humans to alien environments. The stories all originally appeared in the magazine Fantasy & Science Fiction, If, Super Science Stories & Galaxy Science Fiction.
Contents:
"Seeding Program"
"The Thing in the Attic"
"Surface Tension"
"Watershed"

Authors

Review

J’ai lu pendant mes vacances cet excellent roman qui raconte comment l’humanité a conquis les étoiles en partant sur d’assez mauvaises bases, mais en passant à une humanité adaptée très rapidement. Comme sf.marseille, j’ai été tout à fait séduit par la poésie et la qualité qui se dégagent de ce roman, au point que certains aspects de la quatrième de couverture me paraissent réellement incroyables (le fait que la lecture de Blish soit "ardue", par exemple).
En effet, dans ce roman-mosaïque(1), même si certaines transitions sont assez délicates (le passage des ganymédiens aux petits hommes de la jungle, par exemple), la trame et le thème restent largement compréhensibles. le thème étant, d’une manière évidente, l’acceptation de la différence. Celui-ci est traité avec une maestria et une ironie finale qui font vraiment plaisir à voir pour tous les descendants d’éthiopiens que nous sommes. J’aimerais toutefois pointer un doigt interpellé sur un thème sous-jacent à ce roman, sans doute parce qu’à l’époque de l’écriture, cette question ne faisait pas partie de l’univers des possibles. il s’agit des problèmes éthiques suscités par l’apparition de ces humains adaptés.
Le premier problème est évident : pouvons-nous accepter de créer des enfants dans des éprouvettes qui ne soient pas couçus pour vivre sur Terre ? Est-il concevable pour nous d’envisager l’utilisation d’êtres humains comme outil de terraformation ? Pour ma part la réponse n’est pas vraiment tranchée. Je comprends le but de la manoeuvre dans le roman, et même dans une hypothèse d’ensemencement du système solaire, mais je ne crois pas que je puisse supporter l’idée qu’on crée des humains à ce point différents, et surtout, à ce point dépendants d’un environnement dans lequel nous ne puissions vivre.

(1) Malgré la longueur du débat entre les deux termes, je préfère toujours le terme français, et je considère que la nuance entre ces deux mots est de l’ordre de la querelle d’experts, dont je ne veux pas faire partie