08 novembre 2005
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WHAT SF SHOULD BE ALL ABOUT. -- KliattRob Merlin was the best engineer who had ever lived. That was why The King of Space had to have him for the most spectacular construction project ever -- even though Rob was a potentially fatal threat to his power...Thus begins a breakthrough novel by the former President of the American Astronautical Society, about an idea whose time has come: a shimmering bridge between Earth and space that mankind will climb to the stars!Sound like fantasy? The concept has been in the literature of physics for over three decades, but only a writer with the scientific background of a Sheffield or a Clarke could bring the idea to life.
Authors
Review
Ce roman est assez étonnant, par le thème choisi. En effet, plutôt que de partir à la conquête de l’univers, ou au contact d’une race extra-terrestre, voire même d’autres objectifs plus spécieux, La toile entre les mondes raconte une histoire simple, et très actuelle : comment le premier ascenseur spatial sera construit. A titre anecdotique, cette édition est très intéressante car on y trouve une préface d’link:../authors/7779.html[Arthur C Clarke Arthur C. Clarke] qui explique en long, en large et en travers que ce roman n’est pas un plagiat de sa propre oeuvre sur le thème, écrite quasi-simultanément. C’est donc un bel hommage rendu à link:../authors/32276.html[Charles Sheffield] qui augmente encore un peu la valeur de ce récit. Et franchement, il n’en a pas besoin.
En effet, l’auteur arrive à rendre captivante cette construction, à côté de laquelle le fameux viaduc de Millau n’est guère plus qu’une passerelle enjambant un caniveeau(1). La construction est captivante, car éminement complexe et dangereuse, mais elle n’est qu’un des éléments qui rendent le roman intéressant. J’y rajouterai volontiers les personnages, habilement campés (Darius Regulo est à rencontrer, ne serait-ce qu’à cause de son bureau illuminé de maximes diverses, dont le fameux "Les fusées sont un non-sens" qui soutend cet ascenseur). Ainsi que des décors, dont la sphère d’eau de Regulo, qui me fait terriblement penser au repère d’un méchant de James Bond. Bon, je ne sais pas quoi dire de plus, mis à part que j’ai nettement plus apprécié ce bouquin que, par exemple, link:9782253033134.html[Le vol de la libellule Le Nom de la rose] ou même link:9782290309735.html[Titan]. Car ici, on n’est pas dans le domaine de la recherche, mais dans celui de la réalisation. Et peut-être même la réalisation la plus typique de l’art de l’ingénieur : le pont. Et que ce pont ait une etrémité en orbite plutôt que sur une île ou un continent ne change finallement pas grand chose à l’affaire. Ca reste la description d’une réalisation faramineuse à tous points de vue. Par l’innovation qu’elle suggère aussi bien que par la révolution qu’elle impose, une révolution d’ailleurs déja largement utilisée dans des romans comme link:9782266266277.html[La jungle hormone La Longue Terre] ou d’autres. Bref, c’est un roman à lire pour d’innombrables raisons, et je me déçois de ne pas l’avoir lu plus tôt.
(1) A propos de la wikipedia, je constate une erreur assez nette dans la page sur l’ascenseur spatial, puisque ni cet auteur, ni ce roman, ne sont mentionnés
En effet, l’auteur arrive à rendre captivante cette construction, à côté de laquelle le fameux viaduc de Millau n’est guère plus qu’une passerelle enjambant un caniveeau(1). La construction est captivante, car éminement complexe et dangereuse, mais elle n’est qu’un des éléments qui rendent le roman intéressant. J’y rajouterai volontiers les personnages, habilement campés (Darius Regulo est à rencontrer, ne serait-ce qu’à cause de son bureau illuminé de maximes diverses, dont le fameux "Les fusées sont un non-sens" qui soutend cet ascenseur). Ainsi que des décors, dont la sphère d’eau de Regulo, qui me fait terriblement penser au repère d’un méchant de James Bond. Bon, je ne sais pas quoi dire de plus, mis à part que j’ai nettement plus apprécié ce bouquin que, par exemple, link:9782253033134.html[
(1) A propos de la wikipedia, je constate une erreur assez nette dans la page sur l’ascenseur spatial, puisque ni cet auteur, ni ce roman, ne sont mentionnés