It is capable of alaraf drive: instantaneous travel between two points of space. Three of these special ships were built to explore and make contact with the many sentient races inhabiting the universe. Suddenly, one of the ships mysteriously disappears. And then it is discovered that an unidentifiable creature is marauding through the universe, totally annihilating intelligent life on planet after planet. Ramstan, a thoughtful and moral man, becomes a fascinated yet reluctant pawn in the hands of the strange forces which arise to fight the deadly destroyer. Ultimately, he is the one man who, in a fearful race against time, can stop the destruction. But what price must he pay for becoming the savior of intelligent-kind? The Unreasoning Mask is Farmer at his best: fast-paced, complex, slightly mystical, high-action adventure.

Review

Ce roman est dans ma bibliothèque depuis des temps imémoriaux, et pourtant je ne me souviens pas l’avoir jamais lu(1).

Donc, de retour de vacances, et à défaut de nouveautés marquantes(2) j’ai replongé dans mes vieilleries, et je suis tombé dessus. Bien m’en a pris.

Ce roman raconte donc l’histoire d’un homme tenté par une quasi- divinité, qui va se retrouver obligé de sauver mieux que le monde, encore mieux que l’univers : le multivers !

L’idée est tentante, et sa réalisation encore plus étrangement amusante (attention spoiler). Qnaf pr ebzna, yr zhygviref rg Qvrh ar fbag dh’har frhyr rg zêzr pubfr. Rg, uéynf, yn ivr vagryyvtragr, rg yr iblntr fcngvny, fbag pbzzr ha pnapre dhv yr zranpr rg pbager yrdhry vy qvfcbfr q’har nezr nofbyhzrag greevsvnagr. Dans ce roman, le multivers et Dieu ne sont qu’une seule et même chose. Et, hélas, la vie intelligente, et le voyage spatial, sont comme un cancer qui le menace et contre lequel il dispose d’une arme absolument terrifiante. Le héros se trouve alors face à un dilemne cornélien : la vie doit-elle continuer à exister pour sauver Dieu ? Voilà une question que l’auteur aurait pu, et même dû, creuser. Hélas, il préfère rester dans une voie spectaculaire et répondre à la menace sur la vie par la violence là où, sans doute, une réponse métaphysique aurait été plus appropriée.

C’est sans doute, avec le manque de personnalité du héros(3), ce qui m’a le plus déçu dans ce roman. D’un autre côté, je n’en attendais pas grand chose … Et ma déception a par conséquent été assez faible, face à ce roman qui se laisse lire, fait un peu réfléchir, mais n’est absolument pas indispensable. Pour tout dire, le questionnement sur le divin m’a semblé encore plus léger que danss l’Incal.

(1) En fait, ça n’est pas exact. J’ai dû le lire il y a une petite vingtaine d’années, et je n’y avais absolument rien compris, mais alors rien, ce qui s’appelle un vide sidéral
(2) Ce qui est encore le cas aujourd’hui
(3) Doit-on expliquer ce manque de personnalité par l’interrogation centrale du roman sur le rôle des hommes face aux Dieux, en en faisant une marionette ? Je ne crois pas. Du coup, j’ai eu beaucoup de mal à le cerner. mais c’est peut-être plus lié à l’auteur qu’autre chose.