On The Skids In The Transhuman Future

Jules is a young man barely a century old. He's lived long enough to see the cure for death and the end of scarcity, to learn ten languages and compose three symphonies...and to realize his boyhood dream of taking up residence in Disney World.

Disney World! The greatest artistic achievement of the long-ago twentieth century. Now in the keeping of a network of "ad-hocs" who keep the classic attractions running as they always have, enhanced with only the smallest high-tech touches.

Now, though, the "ad hocs" are under attack. A new group has taken over the Hall of the Presidents, and is replacing its venerable audioanimatronics with new, immersive direct-to-brain interfaces that give guests the illusion of being Washington, Lincoln, and all the others. For Jules, this is an attack on the artistic purity of Disney World itself.

Worse: it appears this new group has had Jules killed. This upsets him. (It's only his fourth death and revival, after all.) Now it's war....

Authors

Review

La science-fiction est la littérature d'aujourd'hui.
Voilà peu près ce que démontre ce bouquin.
Dans celui-ci, on suit les pas de Julius, qui tente de sauver son rêve de Disneyworld, au mépris de toutes les conventions de son époque.
Et quelle époque ! La mort n'est plus qu'un souvenir, l'argent n'existe plus, et on change de corps un peu comme de chemise.
Quand je dis que la science-fiction est la littérature d'aujourd'hui, je veux dire que c'est la littérature qui nous parle le mieux du présent, même si elle l'habille des vêtements du futur. Par exemple, dans ce roman, l'auteur nous parle de l'économie de la réputation que sont en train d'installer les divers réseaux sociaux (si vous voulez plus d'infos, allez donc voir la page sur le whuffie de la wikipedia). Il nous parle aussi des dérives de tels systèmes, où quelqu'un de connu pourra créer le consensus autour de lui, mais où l'innovation divergente est difficilement possible, justement parce que la divergence crée des conflits d'opinion. C'est d'ailleurs ce qui arrive systématiquement au héros.
Il nous parle aussi de la fin du progrès, même s'il ne s'en rend pas compte. Il aurait pu en effet choisir des personnages dont le but soit plus "grand" que de faire vivre DisnleyWorld. Je veux dire par là que, pour le lecteur que je suis, le choix des personnages du roman et leur poitionnement dans la société décrite montre d'une certaine façon quelles sont les aspirations de cette société. Là, les personnages sont bien vus parce qu'ils travaillent dans DisneyWorld. Et quand je dis bien vu, ce sont apparement des héros. Alors quoi ? Est-ce que link:../authors/12581.html[Doctorow Cory Doctorow] essaye inconsciement de nous montrer sa société comme creuse ? Je n'en suis même pas sûr.

En fait c'est un bouquin qui m'a laissé, une fois terminé, beaucoup de questions dans la tête : est-ce que le whuffie est un systèlme économique viable ? Est-ce que la fin de la mort ne va pas juste provoquer un ennui massif ? Franchement, je n'en sais rien. Et si ces questions sont tout à fait fascinante, je trouve que la manière dont est construit le récit, sur des bases très fortes, est un peu trop classique pour être intéressante.