Lord Vlad Taltos returns in the prequel to Jhereg, Yendi and Teckla in a fantastic adventure in which readers learn what really happened when Vlad found himself walking the Paths of the Dead.

Review

Dans ce quatrième tome, Steven Brust s'amuse à nouveau à remonter dans la vie de Vald tatlos, pour nous faire découvrir comment il est devenu l'ami de puissants (Morrolan, Sethra Lavode et Aliera), et ce avec un style incroyable qui me rappelle certaines des folies de Iain M. Banks.
Oh, bien sûr, l'histoire peut parraître un peu simple : Vald Tatlos, qui débute dans le métier de parrain de la mafia, doit assassiner l'un de ses sbires qui est parti avec la caisse. Seulement, ce sbire est parti en un lieu réputé dangereux (ce qui ne suffit bien entendu pas à arrêter notre assassin), et emmènera Vlad sur les chemins des morts.
Je l'ai déja dit, et je le répète, ce roman est formidablement construit : les trois lignes de récit qu'on suit, toujours par les yeux de Vlad, pour converger dans la conclusion de ce récit, se répondent toutes trois fort bien, et m'ont maintenu en haleine tout au long d'une histoire qui aurait pu, sinon, être assez plate. Ce qui est d'ailleurs tout le problème de ce roman : utiliser les meilleurs outils de l'écriture au service d'un roman trop simple supporter la charge littéraire.
C'est un peu dommage, mais heureusement, la sauce prend quand même. Je veux écrire par là que, malgré la faiblesse narrative, j'ai quand même suivi les pas de Vlad à travers les chemins des morts avec une certaine délectation, même si ces chemins des morts se révèlent terriblement décevants, d'un point de vue du récit, j'entends.
Bref, ne le lisez que si vous appréciez les aventures de l'assassin oriental.