Now comes the epic work that Brust's fans have been waiting for--a chronicle of the history of the world Dragaera 1,000 years before Vlad Taltos' birth. The Phoenix Guards was created as a homage to The Three Musketeers and is a bold and delightful new work sure to satisfy Brust's fans and gian him a legion of new readers.

Review

Dans ce roman, on suit les aventures de Khaavren et de ses potes rencontrés dans une auberge, qui souhaitent se mettre au service de l'Empire et se couvrir de gloire (mais pas forcément dans cet ordre).
Si la mise au service de l'Empire arrive assez rapidement (engagez-vous, rengagez-vous qu'ils disaient, la partie "se couvrir de gloire" est atteinte plus difficilement. C'est d'ailleurs, en fait, le thème principal de ce roman : comment se couvrir de gloire lors d'une époque politiquement trouble tout en restant un loyal serviteur de l'Empire.
Mais qu'est-ce que je raconte, moi ?
Tout ça est faux, c'est juste un prétexte en fait !
D'ailleurs, Steven Brust l'explique en postface : tout ce roman n'est qu'un vaste hommage qu'il rend aux écrivains français du XIXème et, en particulier, à 4785 et à ses trois mousquetaires. Pour l'avoir également lu, j'ai reconnu quelques aspects de cet hommage : la bande de potes solidaires jusqu'à la mort, le vil complot orchestré par une puissance obscure - mais qui ne résiste pas à la fouge et à l'intelligence de nos héros. D'autres aspects sont évidement typiquement spécifiques de l'auteur, comme le monde dans lequel il place ces aventures, qui deviendra un jour celui du bouillant Vlad Tatlos. C'est d'ailleurs peut-être une de ses faiblesses : dans les aventures de l'assassin, on comprend bien que les dragaerans ne sont pas des flèches, intellectuellement. Or, l'intrigue qu'il souhaite nous faire suivre impose précisément une grande finesse de la part de l'auteur, mais aussi de ses personnages. Or ça n'est que rarement le cas. Pour tout dire, même l'empereur semble être d'une bêtise crasse.
Néanmoins, exactement comme 4785, l'auteur arrive ici à nous faire prendre des vessies pour des lanternes, et une histoire somme toute banale pour le comble de la sophistication et de la complexité. En même temps, je suis complice de l'auteur, car Khaavren et ses camarades ont un suffisamment bon fond pour que j'apprécie la promenade dans l'Empire, et ses différents rebondissements.
Du coup, j'aurais du mal à en dire du mal, même s'il faut bien reconnaître que ca n'est pas une oeuvre clé de la fantasy ....