D'un bout à l'autre de l'univers, les vaillants gardes-pêche de l'Unité livrent une guerre sans merci aux braconniers pilleurs d'océans. Xhan était l'un des meilleurs. Mais le voici mis d'office à la retraite, et sa vie perd tout son sens... Un jour, pourtant, un inconnu lui parle d'un poisson non répertorié, d'une taille dépassant toutes les créatures connues ou même imaginables, vivant sur une planète sauvage qui ne figure sur aucune carte : Canisse. Xhan ressent un appel mystérieux vers cet animal que personne – ou presque – n'a jamais approché. Il part aussitôt à sa recherche. Mais gare : les braconniers eux aussi sont en chasse...

Pour sa première incursion dans la science-fiction, Olivier Bleys livre avec Canisse un planet opera riche en aventures et en dépaysement. Un roman qui évoque les meilleurs textes de Jack Vance.

Authors

Review

Mais que c'est mauvais !
Laissez-moi vous raconter.
Un garde-chasse à la retraite s'en va voir sur une planète perdue le plus gros poisson de l'univers connu. Ce voyage sera également son dernier.
Dans ce roman, tout est médiocre : le personnage central est creux (et affublé d'un cancer parfaitement anachronique), les voyages spatiaux sont décrits d'une façon à peine digne des voyages en avion des années 50 (provincialisme inclus), les indigènes de la planète Canisse sont dignes de la vision des indiens d'amérique par les conquistadors espagnols, et je vous passe la vision de ce monstre de 150 km de long (!) dont on ne verra en fait que l'évent, les branchies et une ou deux nageoires.
J'ignore en fait dans quelle tradition littéraire l'auteur de ce roman veut le placer. Ce que je sais, c'est que sil s'agit de SF, elle est dépassée depuis au moins 50 ans ... et ça n'en aurait certainement pas été le meilleur exemple à l'époque. Je note par ailleurs que c'est un exemple de plus dans le catalogue de Folio SF d'une incursion d'un auteur mainstream dans la SF. Parfois, c'est une bonne idée. Souvent, hélas, c'est nul.
En l'occurence, c'est tout bonnement affligeant.
Je crois que l'auteur aurait mieux fait de nous pondre un roman non SF de pêche à la baleine : c'aurait pu avoir la même profondeur, sans pour autant être affligé de tares .... aussi ridicules car trahissant la méconnaissance de l'auteur de ce qui fait le paysage sur lequel il écrit son récit.
Donc, vous l'aurez compris, ne le lisez tout simplement pas.