Enfermé dans une cabane en plein désert, Luke Devereaux, auteur de science-fiction en mal d'invention, invoque désespérément sa muse - de toute évidence retenue ailleurs - quand soudain... on frappe à la porte. Et un petit homme vert, goguenard, apostrophe Luke d'un désinvolte « Salut Toto ! »
Un milliard de Martiens, hâbleurs, exaspérants, mal embouchés, d'une familiarité répugnante, révélant tous les secrets, clamant partout la vérité, viennent d'envahir la Terre. Mais comment s'en débarrasser ?

Review

Ce roman raconte une invasion d’extraterrestres aussi étranges qu’insaisissables, et surtout dénués de scrupules, et désireux de foutre la merde, comme on dit maintenant.
Je ne sais pas si je peux dire que j’ai vraiment aimé. Certes, l’idée est intéressante, la mise en abîme vaut le détour, et l’écriture est intéressante, mais ce n’est pas le roman super-génial auquel je m’attendais. C’est bien, certes mais pour tout dire un peu ennuyeux. Peut-être qu’à l’époque, ce roman était une révélation, mais il a vieilli, et je conserve peu de souvenirs illuminants de sa lecture.
Même l’apparition du premier martien devant Luke ne parait pas fabuleuse : c’est un petit pépère tout vert, qui se contente de balancer des insanités entrecoupées de "salut Toto", mais ça ne va guère plus loin. Et si l’ensemble des structures de l’économie et du monde moderne s’écroulent, ça ne change pas grand chose à l’histoire, et on perd du coup une grande part de fantasie, enfin bon, peut-être ai-je loupé quelque chose…
Ah si, il y a une partie très bien, c’est la postface de l’auteur dans laquelle il dévoile le grand secret de cette oeuvre, mais ça, je ne le dévoilerai quand même pas…