Une Marilyn Monroe de quinze mètres, un King Kong en pièces détachées.
Un indic ivrogne et reptilien, des prêtres transformés en peu ragoûtants zombis. Un culturiste un peu... limité qui se prend pour Conan le barbare, une jeune et belle amazone à l'abord difficile.
Un nouveau Jonas dans le ventre d'un Léviathan volant.
Un serpent de trois cents mètres, un ver de sable de trois kilomètres.
Une Cirocco Jones passablement transformée. Et un raton laveur. Non, pas de raton laveur, mais une superproduction à grand spectacle, sous la direction virevoltante de Gaïa, divinité omnipotente présentement dévorée par sa passion du cinéma.

Feu d'artifice d'inventivité et d'humour, Démon s'offre le luxe de clore l'immense Trilogie de Gaïa en réconciliant définitivement Homère et Tex Avery.

Series

Review

Ce troisième tome donne un nouveau tournant aux aventures de Cirocco Jones et de ses amis.
D'abord, il y a beaucoup moins de sexe, et c'est bien malheureux.
Ensuite, il y a beaucoup plus de violence, et c'est encore plus malheureux.
Enfin, il y a la résolution d'un mystère essentiel : Gaïa a-t-elle pu vivre aussi longtemps en étant aussi méchante ? Parce que c'est un dieu ... assez cruel, somme toute.
Ca donne une histoire assez curieuse, et qui dénote, je trouve, des deux premiers tomes. C'est dommage, surtout pour moi, parce que j'ai pris beaucoup moins de plaisir à lire ces nouvelles aventures. Non pas que ce soit mal raconté, c'est plutôt que j'ai moins adhéré.