L'Aire Nodale : un lieu terrifiant où la matière née de la Profondeur s'ouvre à la vie dans d'atroces convulsions ; le centre géométrique des Douze Galaxies qui forment l'univers, le commencement et la fin du temps et de l'espace... C'est là que la planète Terreur doit subir l'annihilation, pour expier les crimes atroces de sa population maudite.
Et c'est là que James Andrek a rendez-vous avec son destin. Chassé de l'anneau galactique par Obéron, l'orgueilleux souverain des mondes habités, Andrek va se retrouver au coeur du plus diabolique des complots, pion impuissant d'une lutte opposant les religions d'Aléa et de Ritornel. Entre la doctrine du hasard capricieux et celle de l'éternel retour, ce n'est pas seulement le sort de la planète Terreur qui est en jeu, mais aussi celui des Douze Galaxies...
Chef-d'oeuvre d'imagination, L'anneau de Ritornel a élevé le space opera au rang d'Art Majeur : un univers de terreur et de beauté à ranger aux côtés des meilleurs textes de Cordwainer Smith et d'Alfred Bester.

Review

s'agit d'un roman écrit en 1969, qui a beaucoup vieilli, je trouve,
dans ses mises en situation, la manière de voir les personnages, et la façond e dérouler l'action.
Il nous décrit les aventures d'un homme qui, après avoir perdu son frère, va le rechercher et se retrouver, de fait, embrigadé dans des aventures complètement délirantes. Ce roman prend par ailleurs comme hypothèse cosmologique que la matière qui apparaît dans l'espace provient d'une source unique, autour de laquelle les galaxies sont organisées. En ce lieu, les propriétés de l'espace sont modifiées et certains phénomènes extraordinaires peuvent s'y passer.
Ce roman est en fin de compte très étrange. Si le début est assez intéressant, et si l'organisation des chapîtres mérite un détour, ce n'est pas là l'aspect le plus fascinant de l'oeuvre. En fait, c'est une histoire qui fascine par son étrangeté et par le rôle joué par certains symboles : l'araignée, les nombres, le dé à douze faces, ...
La quatrième de couverture nous vante un ouvrage très poétique. Et si
toute la première moitié nous laisse présager un space-opera franchement classique et ennuyeux, toute la deuxième partie révèle les joyaux volontairement cachés dans cette première partie. On a droit à des considérations sur la vengeance, l'univers, la manipulation et le reste. En fait, il est franchement difficile d'en dire plus sans violement déflorer l'intrigue, ce qu'elle ne mérite pas, vu son épaisseur. Il est d'ailleurs dommage que certains auteurs soient capables de pondre des récits aussi minces, même quand il s'agit, à l'évidence, pour eux de fournir une trame sur laquelle poser leurs images poétiques.
Au final, c'est un roman intéressant, mais que je n'ai pas vraiment apprécié, peut-être aprce que son rythme, ou la manière dont l'intrigue progressait, ne me plaisaient pas.