05 septembre 2014
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Le redoutable Prince qui Rit, aidé de ses Moines de la Liesse, a autrefois mis la vallée des Chagrins à feu et à sang. Sept siècles et demi plus tard, un bibliothécaire a été assassiné dans un monastère, et des témoins affirment avoir vu les Moines de la Liesse sur les lieux et entendu un son étrange, surnaturel, résonner. Le Prince qui Rit semble être revenu. Accompagné par Fils de Lune, le plus grand maître des sons de l'Histoire, et Tourment de l'Aube, la fille de joie au cœur trop tendre, Maître Li - un Sherlock Holmes chinois centenaire possédant un léger défaut de personnalité - et Bœuf Numéro Dix - son surpuissant assistant - partent explorer le tombeau du Prince qui Rit.
Narrée avec beaucoup d'humour, cette nouvelle aventure délirante et trépidante de nos deux héros ravira autant les amateurs des enquêtes du juge Ti que les lecteurs assidus de Terry Pratchett.
Narrée avec beaucoup d'humour, cette nouvelle aventure délirante et trépidante de nos deux héros ravira autant les amateurs des enquêtes du juge Ti que les lecteurs assidus de Terry Pratchett.
Authors
Review
Malheureusement, j'ai lu ce tome après avoir lu link:.html[Huit honorables magiciens Chroniques martiennes], la faute sans doute à une mauvaise identification des tomes par Folio SF.
En tout cas, je m'attendais à ne pas forcément tout comprendre, tout en étant ébahi, et figurez-vous que je l'ai été.
Maître Li et Boeuf numéro dix enquêtent donc dans ce roman sur la mort mystérieuse de deux moines dans un monastère reculé. Et si l'enquête commence vaguement comme un mystère de la chambre close, elle s'écarte très rapidement et tout aussi radicalement de ce schéma classique pour nous emmener dans les territoires mouvants de la mythique chine néo-confucéene. On y verra donc une contrefaçon si habile qu'elle en serait indétectable, si son auteur n'y avait pas placé un indice gros comme le nez au milieu du visage. On y verra aussi les amours toujours accidentelles de Boeuf numéro dix se heurter à la séduction matoise de ce vieillard de Maître Li. On y verra encore deux morceaux d'une même âme incarnés dans des êtres différents, et pourtant semblables. On y verra tout ça, et bien d'autres choses encore, dont certaines que je ne saurais même pas décrire.
Heureusement, l'intrigue, dans son ensemble, est compréhensible, et même assez agréable.
Je ne vais pas détailler plus, parce que j'ai la confuse impression que l'auteur, dans ces romans, a cherché l'in descriptible, l'indétaillable, l'impression globale plus que la précision du détail. Par exemple, chacun des personnages secondaires est absolument parfait et attachant, et dans le même temps totallement accessoire. Il en va naturellement de même pour les décors (et en particulier la vallée du dragon) qui sont très beaux, mais auxquels je n'ai sans doute pas prêté une très grande attention.
Et je dois dire que si les détails se laissent oublier, c'est avant tout parce que l'impression d'ensemble est de l'ordre du rêve : on voit un monde se dérouler sous les yeux, auquel on ne comprend pas tout, mais qui donne une impression de vie absolument évidente.
Ce qui en fait bien sûr une lecture très recommandable.
En tout cas, je m'attendais à ne pas forcément tout comprendre, tout en étant ébahi, et figurez-vous que je l'ai été.
Maître Li et Boeuf numéro dix enquêtent donc dans ce roman sur la mort mystérieuse de deux moines dans un monastère reculé. Et si l'enquête commence vaguement comme un mystère de la chambre close, elle s'écarte très rapidement et tout aussi radicalement de ce schéma classique pour nous emmener dans les territoires mouvants de la mythique chine néo-confucéene. On y verra donc une contrefaçon si habile qu'elle en serait indétectable, si son auteur n'y avait pas placé un indice gros comme le nez au milieu du visage. On y verra aussi les amours toujours accidentelles de Boeuf numéro dix se heurter à la séduction matoise de ce vieillard de Maître Li. On y verra encore deux morceaux d'une même âme incarnés dans des êtres différents, et pourtant semblables. On y verra tout ça, et bien d'autres choses encore, dont certaines que je ne saurais même pas décrire.
Heureusement, l'intrigue, dans son ensemble, est compréhensible, et même assez agréable.
Je ne vais pas détailler plus, parce que j'ai la confuse impression que l'auteur, dans ces romans, a cherché l'in descriptible, l'indétaillable, l'impression globale plus que la précision du détail. Par exemple, chacun des personnages secondaires est absolument parfait et attachant, et dans le même temps totallement accessoire. Il en va naturellement de même pour les décors (et en particulier la vallée du dragon) qui sont très beaux, mais auxquels je n'ai sans doute pas prêté une très grande attention.
Et je dois dire que si les détails se laissent oublier, c'est avant tout parce que l'impression d'ensemble est de l'ordre du rêve : on voit un monde se dérouler sous les yeux, auquel on ne comprend pas tout, mais qui donne une impression de vie absolument évidente.
Ce qui en fait bien sûr une lecture très recommandable.