Ce roman nous raconte comment sept voleurs sont rassemblés pour tenter de pénétrer illégalement (bien sûr) dans l'ordinateur puissament magique régissant les coulisses de l'ensemble des mondes habités.
c'est une histoire bien simple, bien distrayante, que je placerai au même niveau que
Daemone : du pulp, mais écrit comme aux XXIème siècle.
Et si la quatrième de couverture nous parle ad nauseam d'Ocean's Eleven, j'y ai plutôt vu pour ma part les mânes de l'Incal.
on trouve ainsi deux chapitres intitulés "ce qui est en haut" et "ce qui est en bas", sept personnages (oui, je sais, c'est vraiment loin d'être la seule histoire nous présentant sept personnages centraux format corps contre l'adversité), et une tendance à l'
eschatologie : en quelque sorte, cette intrusion signe la fin des temps et la renaissance d'un nouveau monde, assez semblable à l'ancien (comme L'incal, justement).
Bon, cela dit, certains décors sont plutôt amusants (le port virtuel), comme certains personnages, mais je n'ai pas vraiment ressenti de frisson en lisant cette histoire. C'est raisonnablement bien fait, mais franchement, après l'avoir lu il y a moins d'un mois, j'en garde véritablement très peu de souvenirs.
Alors du coup, je ne peux pas vraiment vous pousser à lire ce roman correctement écrit, mais curieusement sans âme.