Ils sont sept. Les meilleurs dans leur domaine respectif : maniement d’explosifs, charisme, assassinat, braquage, séduction… Ils n'ont, a priori, rien en commun mais vont devoir mettre de côté leurs rivalités et s’associer pour une mission secrète insolite. En cas de succès, ils pourraient devenir les sauveurs de l’humanité tout entière. En cas d’échec : la mort ou pire encore. L’enjeu? Réussir le casse du continuum.
Thriller de science-fiction convoquant tour à tour les souvenirs d’Ocean’s Eleven, de Ratinox, d’Inception, de James Bond et de bien d’autres, Le casse du continuum est l’occasion pour Léo Henry de laisser miroiter toutes les facettes de son talent : intelligence scénaristique, style affûté, imagination débordante, humour ravageur…

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Review

Ce roman nous raconte comment sept voleurs sont rassemblés pour tenter de pénétrer illégalement (bien sûr) dans l'ordinateur puissament magique régissant les coulisses de l'ensemble des mondes habités.
c'est une histoire bien simple, bien distrayante, que je placerai au même niveau que Daemone : du pulp, mais écrit comme aux XXIème siècle.
Et si la quatrième de couverture nous parle ad nauseam d'Ocean's Eleven, j'y ai plutôt vu pour ma part les mânes de l'Incal.
on trouve ainsi deux chapitres intitulés "ce qui est en haut" et "ce qui est en bas", sept personnages (oui, je sais, c'est vraiment loin d'être la seule histoire nous présentant sept personnages centraux format corps contre l'adversité), et une tendance à l'eschatologie : en quelque sorte, cette intrusion signe la fin des temps et la renaissance d'un nouveau monde, assez semblable à l'ancien (comme L'incal, justement).
Bon, cela dit, certains décors sont plutôt amusants (le port virtuel), comme certains personnages, mais je n'ai pas vraiment ressenti de frisson en lisant cette histoire. C'est raisonnablement bien fait, mais franchement, après l'avoir lu il y a moins d'un mois, j'en garde véritablement très peu de souvenirs.
Alors du coup, je ne peux pas vraiment vous pousser à lire ce roman correctement écrit, mais curieusement sans âme.