1341. Sur les traces de son passé, le Bâtard de Kosigan et sa compagnie s’enfoncent dans les profondeurs de l’Empire germanique. L’Inquisition y est menaçante, avec à sa tête le redouté cardinal de Las Casas surnommé «le Marteau des sorcières». Le Bâtard de Kosigan va devoir jouer sur plusieurs tableaux, entre complots politiques et chasse aux sorcières, s’il veut découvrir l’origine de ses capacités surnaturelles.
À quelques siècles d’intervalle, Kergaël de Kosigan tente d’élucider les interrogations soulevées par les écrits de son ancêtre. Mais remuer les secrets de l’Histoire se révèle périlleux et la vérité a toujours un prix.
Fabien Cerutti poursuit, avec Le Marteau des sorcières, les aventures du Bâtard de Kosigan et confirme qu’il peut égaler les meilleurs auteurs de fantasy historique tels Jean-Philippe Jaworski ou Mary Gentle.
Review
Dans ce troisième tome, le bâtard se retrouve en allemagne face à un inquisiteur, à des sorcières, et à d'autres éléments politiques bizarres.
Evidement, il va tenter des trucs un peu sophistiqués qui ne marcheront pas forcément bien.
En parallèle, son descendant du début du XXème siècle est lui aussi mêlé à un complot mêlant l'histoire en jeu.
On retrouve encore une fois dans ce roman des éléments proches de Cendres, mais avec une vision plus ... prétentieuse du héros qui est plus fort, plus malin, plus séducteur que les autres. Et c'est parfois un peu fatiguant d'assister à cet étalage de prétention.
Ce qui est en revanche bien fichu, c'est le décor, les personnages qui ont un corps certain.
Hélas, ce décor ne suffit pas forcément à sauver une intrigue tarabiscotée dont on ne comprend pas les tenants et les aboutissants. Surtout que ce troisième tome se termine au milieu de l'action, dans une vision évidement feuilletonesque (ce qui me déplaît souverainement).
Je lirai sans doute la suite, mais sans beaucoup d'implication.