Review
Dan ce second tome, le général non-mort Jedao prend le contrôle d'un essaim, grâce à la magie de l'instinct de formation de sa faction, et s'en sert pour semer la zouille.
Comme le premier tome, ce second m'emmène aux limites de ma compréhension : cette humanité du futur repose sur des postulats, une culture, des armes qui sont rigoureusement au-dela de ma compréhension. Il y a des guerres calendaires, des armes à singularité basées sur la position des soldats, et d'autres choses encore plus bizarres (oui, c'est possible). A dire vrai, je ne devrais pas aimer ce livre, parce que je n'y comprend rien.
Néanmoins, ça n'est pas le cas. Parce qu'il y a dans les personnages une vraie humanité, une tension entre le devoir et les désirs, et tout un tas d'autres choses qui les rend incroyablement vivants. Et c'est très chouette.
Mais, comme je l'écrivais juste avant, on est vraiment dans le futur lointain à la limite du compréhensible. Et je me demande même si il ne vaudrait pas y voir une forme de poésie malsaine sur le futur.
Autrement dit, j'ai plutôt bien aimé, et je lirai le tome suivant avec plaisir, même si je dois reconnaître qu'il s'agit d'une lecture loin d'être accessible.