First American publication of the trilogy, since expanded:
AN ALIEN HEAT:
From a region believed to have been a province of legendary New York City, a magnificent reproduction of the Great Fire of Africa draws Jherek Carnelian into a very different kind of inferno, plunging him back through the aeons to the heart of Victorian England.
THE HOLLOW LANDS:
Far beneath an ancient Earth is a youthful paradise stuck in Time, ruled by a robot of ageless wisdom, invaded by brigands fearsome & foul. They pursue the lovesick Jherek Carnelian to the fin-de-siecle London of yesterday & thence to lurid Paleozoic seas. Then ahead to the final days of the Universe in a mighty drama of hallucinatory magnificence where immortality is assured, science is sexual & sex is megamorphous.
THE END OF ALL SONGS
Dying cities flare and sputter in Earth's last days, as alien beings invade with demented plans for salvation. Delirious gods celebrate fantastically, and Jherek Carnelian searches the vast seas of time for sanity, peace & love, tho madness rules a senile universe.

Review

De tous les écrits de Moorcock, ces danseurs à la fin du temps sont sans doute la distraction SF la plus curieuse que j'ai lu.
En effet, il n'y a pas de combat (on ne compte pas sérieusement une bagarre de pub avec des bobbies comme un combat, si ?), pas non plus de Destin (vous savez, celui d'Ereckösé, Elric, Hawkmoon et les autres), et encore moins de désespoir ... mais reprenons du début.
A la fin des temps, la terre n'est plus peuplée que de quelques dizaines d'individus pour qui changer de sexe se fait un clin d'oeil, ou mourir est une distraction comme une autre. Parmi tous ces individus, Jherek Carnelian est l'un des plus créateurs (la seule qualité qui compte encore pour ces esthètes). Lors d'une visite à une fête, il tombe sur une jeune dame issue de la ménagerie de son hôte, Miss Amelia Underwood, dont il s'éprend follement. Pas de panique, la ménagerie est seulement un moyen de permettre à ces gens issus de l'Aube des Temps de s'acclimater au climat délicatement décadent qui règne en ces fins des temps. Donc Jherek tombe amoureux, et mettra les trois tomes de cette aimable diversion à établir un amour réciproque et moral avec Amelia.
Pour cela, il visitera le XIXème siècle (deux fois) le paléozoïque, avant de s'enfuir avec elle dans une autre aventure temporelle.
Il n'y a donc pas de combats, mais en revanche beaucoup de question sur la morale (quelque chose que les habitants de la fin des temps ne comprennent pas), l'honneur, ou d'autres "vertus" (là aussi un concept vide de sens pour des gens qui ne sont que des esthètes). C'est assez intéressant, d'ailleurs, de voir comment l'auteur arrive à parler de ces concepts, qui frisent parfois la philosophie, sans jamais s'embarquer dans de longues discussions.
C'est donc une oeuvre assez intéressante quoique peut-être (et encore, j'ai bien l'impression que c'est tout le jeu de cette oeuvre) un peu trop légère pour les questions abordées.
Je dois dire que cette lecture m'a en fait pas mal plu, parce qu'elle était légère je l'ai déja dit) mais aussi parce qu'en dépit de sa vacuité, elle était joliment animée par des dialogues faisant sourire, par des scènes sympathiquement animées, ou par des diversions aussi amusantes qu'esthétiques.