Devenu moine après la catastrophe nucléaire qui a marqué la fin du XXe siècle, le technicien Leibowitz a fondé un ordre pour sauvegarder les derniers livres et les dernières miettes du savoir balayé par la barbarie. Bien plus tard, grâce au travail des adeptes de saint Leibowitz, c'est une nouvelle Renaissance. Les savants puisent chez les moines le savoir préservé mais souvent mal compris de ses gardiens, et surtout des nouveaux dirigeants, plus avides de puissance que de sagesse. En sorte que l'Histoire menace rapidement de se répéter...

Dans une ambiance qui préfigure celle du Nom de la Rose, d'Umberto Eco, un chef-d’œuvre de la S.-F. couronné par le prix Hugo 1961.

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Review

J'ai donc terminé ce bouquin, qui nous raconte l'histoire de l'ordre de St-Leibowitz, de sa fondation à sa fin.
Il s'agit clairement là de SF classique, par son thème et son
traitement. Par son thème tout d'abord, car il est avant tout question dans ce roman des conséquences de l'usage de l'arme atomique. Dans son traitement ensuite, car il me semble avoir déja vu bien des histoires traitant de ce thème.
Pour être honnête, je trouve ce roman plutôt bon, mais seulement pour son époque. Ce que je veux dire par là, c'est qu'il est pétri de qualités aussi bien littéraires qu'humaines, mais que tous ces arguments, toute cette poésie, tous ces questionnements(1) n'ont plus tant de force pour moi.
C'est malheureux, car il y a certains très beaux passages (en particulier le camp d'irradiés), mais il ne me touchent pas, car me
semblant trop "années 50".

Cr reste malgré tout un très bon bouquin, pour le lecteur un peu
encyclopédique de SF.

(1) En particulier ceux du dernier abbé au sujet de
ROT13y'rhgunanfvr.