Nicholas Hyde, a volunteer working with a humanitarian charity in Africa, is part of a team which is ambushed by small, ape-like creatures - pale, fierce and preternaturally strong - who slaughter most of the group in a matter of minutes. but after the rescue he falls in with the official story and claims instead he saw only rebel troops in body paint. owns the Congo. Shell-shocked and angry, Nicholas refuses to cooperate. He knows what he saw, and he will tell the truth. And that's when people around him start to die. Only by discovering the secret behind the white devils can Nick protect himself from the forces arrayed against him. And on his quest into the heart of darkness of C21st century Africa - the Dead Zone - Nick will discover a truth almost too horrifying to contemplate.

Authors

Review

ce roman est assez intriguant.
D'abord, parce qu'il place le lecteur de SF que je suis dans un environement inhabituel : l'Afrique du milieu du XXIème siècle.
Ensuite parce qu'il traite de thèmes somme toute communs en les prenant "à l'envers".
Et enfin parce qu'il utilise une construction tout à fait typique du roman d'aventure/action.
Mais reprenons du début.
Notre héros s'appelle Nicholas Hyde, il est quasi-légiste, chargé de donner un nom et une mémoire aux innombrables victimes d'un quelconque génocide africain (attention, je ne dis pas ça de manière péjorative, c'est juste le ressenti qu'à le héros de son travail) quand il est victime avec ses collègues d'une attaque étrange, qui va peu à peu le faire tomber dans un complot plutôt étrange. Et si j'en dis plus, je dépasserai les spoilers admissibles ... que je me sens autorisé à lancer à partir de maintenant.
Comme je le disais en ouverture, l'oeuvre dans laquelle on plonge est assez intriguante. Une partie de cet aspect provient de la construction même du roman : Nick va se mettre à la recherche de la vérité dans une Afrique où elle est beaucoup plus variable que dans notre vieille Europe. Et bien, sûr, l'un des jeux de l'auteur avec son lecteur sera d'essayer de le perdre dans les circonvolutions de ce complot plutôt mal fagotté visant à masquer quelques traces. Ca n'est pas forcément la chose la plus intéressante dans cette histoire.
Ce qui m'a beaucoup plus intéressé, c'est le questionnement constant sur les limites de ce qu'est un humain. Entre Nick lui-même dont on apprend la nature avec beaucoup de retard (mais peu de surprise pour moi, justement à cause de mon historique de lecteur de SF), les aimables et les diables blancs, la question dans ce roman n'est pas de savoir jusqu'où va l'humain dans l'avenir, mais à partir de quel moment on est humain. Je m'explique : ces diables blancs et ces aimab les sont tous les deux des espèces mutant à partir d'êtres humains, mais mutant dans le but de remonter l'arbre de notre évolution. Ainsi, ils essayent initiallement de se rapprocher des australopithèques. Mais sont-ils encore humains ? C'est à mon avis à cette question que ce roman tente de répondre.
Hélas, le succès n'est pas forcément au rendez-vous, car dans le même temps l'auteur essaye de dresser un portrait réaliste de l'Afrique, ce qui nuit malheureusement aux visées scientifiques de cet ouvrage.
Je dois dire que cet aspect, ainsi que l'écriture assez froide de l'auteur, m'ont conduit à une lecture prudente, au ralenti (comme sur une piste de brousse) de ce roman épais et complexe. Non pas qu'il soit mauvais. Je le trouve même intéressant, en un sens, mais d'un abord très ardu.
Bref, un livre à réserver aux amateurs avertis.