Le journal d’une jeune imparfaite qui décide d’en finir avec les prises de tête : à travers ses chroniques pleines de piquant, de nombreuses pistes, des rituels express et des outils pour assumer une féminité décomplexée. Oser dire « Fuck », ça se travaille… Beyoncé ne s’est pas faite en un jour !
Moi, c’est Alice, jeune femme attachiante (si j’en crois mon entourage) qui a des rêves plein la tête. Pourtant, j’ai l’impression de subir ma vie plutôt que de la vivre vraiment ! J’ai une fâcheuse tendance à me mettre la pression, à être trop exigeante avec moi-même, à culpabiliser pour tout et surtout pour rien (#chargementale), et à courir après cette fucking perfection !
Mon quotidien n’est plus que to-do lists et longues heures de réflexion sous la douche : Comment être à la fois la Caroline Ingalls de mon foyer et l’Oprah Winfrey de mon job ? Comment assurer le bien-être de ma future progéniture alors que j’ai laissé mon chat s’enfuir au bout de trois jours ? Comment garder le piquant de mon couple tout en m’enfilant le soir cinq épisodes de Game of Thrones… dans mon pyjama de la honte ?
I have a dream : clore le bec à mes ruminations incessantes !
Moi, Alice, j’ai (enfin) décidé de me foutre la paix, de vivre ma vie et de partir en quête du graal : le lâcher-prise.
Je veux être celle qui a dit fuck ! #imparfaiteetfieredeletre
Je veux oser jusqu’au bout de mes socquettes ! #freeandwild
Il est temps… voilà pourquoi je commence mon journal !
Review
J'ai lu ce livre sur la recommandation assez ferme de ma femme.
Et elle a bien fait, parce que ça m'a permis de découvrir un ensemble d'injonctions faites aux femmes qui sont assez subtiles pour ne pas transparaître de l'autre côté de la frontière des sexes, mais assez prégnantes pour pourrir la vie de bon nombre de femmes.
Ces injonctions sont pour la plupart décrites dans ce livre, qui prend la forme d'un roman mais devrait plutôt être vu comme un essai. D'un point de vue factuel, c'est assez bien fait : à chaque injonction sont associées une ou plusieurs façon d'y renoncer, en comprenant avant tout que ces injonctions ont pour pour principal rôle de maintenir les femmes dans la position impossible de devoir tout faire sans jamais avoir l'air de faire d'efforts. D'un point de vue formel, je trouve ça assez piètrement fait : le ton que je ne peux qualifier que de girly m'a un plutôt horripilé, et les jeux typographiques m'ont également assez déplu.
Et franchement, le fond vaut largement la lecture, mais la forme en a pour moi largement diminué l'intérêt. Dommage.