Un monde, le nôtre, dans un futur pas si lointain... Un monde dévasté à la suite d'une catastrophe écologique sans précédent, où se combinent des conditions climatiques aberrantes, des manipulations génétiques délirantes et un virus foudroyant prompt à détruire l'ensemble de l'humanité. Esseulé au cœur de cet enfer aseptisé et visionnaire, digne de 1984 et d'Orange mécanique, un homme, Snowman, est confronté à d'étranges créatures génétiquement modifiées, les Crakers, une nouvelle race d'« humains » programmés pour n'être sujets ni à la violence, ni au désir sexuel, ni au fanatisme religieux. Tel un Robinson futuriste, il doit lutter pour sa survie et celle de son espèce. Au risque d'y perdre son âme...

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Review

Ce roman nous raconte la survie de Snowman, le dernier homme, et comment il en est arrivé là. C'est aussi, et surtout peut-être, le premier tome d'une trilogie. Donc forcément, ce roman est avant tout une mise en situation. Et du coup, il est ... pénible. Parce que les flashbacks innombrables nous montrent bien que ce personnage est avant tout un témoin, une espèce d'oeil qui nous permet de nous installer dans cette histoire. Même si il est passé par des drames intimes, ceux-ci sont finalement moins prégnants que ce qu'il observe.
Et ce qu'il observe, c'est un univers typique du cyberpunk : un état en perdition, des méga-corporations qui ont pris l'ensemble des pouvoirs régaliens, et une déréliction sociale globale. Evidement, il y a aussi des recherches tous azimuts, et en particulier dans le domaine des biotechnologies, qui permettent toutes les audaces mutantes. Et c'est cette liberté qui permettra à l'auteure de créer un bon nombre des éléments de ce récit raconté à l'envers.
Je dois malheureusement reconnaître que je n'ai pas accroché. Je n'ai en effet jamais eu d'apétance pour ces récits de demi-loosers qui se retrouvent soudainement projetés survivalistes. En effet, la plupart du temps, ils sont aussi mauvais que des candidats de Koh-Lanta. Et du coup, ils font des erreurs stupides qui m'énervent. Et comme d'habitude, ça n'a pas loupé : impréparation, impulsivité, ... et beaucoup, beaucoup d'erreurs idiotes. Ca m'a rendu le récit pénible, ça et le manque d'action réelle, puisque rien ne se passe directement sous les yeux du personnage principal. Dommage pour moi.