Souvent Elric se retire à Tanelorn en se disant que pour une fois, c'est sûr, il va enfin pouvoir prendre un peu de repos, mais ça ne dure pas : très vite, il doit repartir dans des voyages sans trêve. Cette fois, il se dirige vers l'est à la recherche d'un globe où, semble-il, on peut voir toute la Terre future. Pourra-t-il y apprendre un peu de son propre avenir ? Ou bien sera-t-il éternellement condamné à éprouver sans cesse l'horreur de son passé ? Il faudrait qu'il retrouve l'âme de son père afin de pouvoir se détacher de son fantôme et d'échapper au malheur qui le poursuit. Dans cette quête lancinante, qui le conduit un peu partout dans le Multivers, il n'aura qu'une alliée : la Rose, seule survivante d'un peuple disparu, et qui n'a qu'une idée – se venger.

Review

Curieusement, je n'avais aucun souvenir de ce roman.
Et après l'avoir relu, je comprend pourquoi.
Pour le résumer rapidement, Elric doit partir à la recherche de l'âme de son père, et cette quête va l'emmener dans les pas de la Rose, une jeune femme qui combat un héros immortel du chaos (qui pourrait presque être un avatar d'Elric). Cette quête va les emmener à travers le multivers pour sauver des plans des attaques du Chaos.
Et le problème, dans tout ça, c'est qu'on s'y ennuie terriblement.
Parce que la plume de Moorcock dans Elric est toujours un peu ampoulée, il lui faut de l'action pour soulager ça. Or là, l'action est rare.
Parce que la poésie de Whetdrake tombe bien souvent à plat, et ne conduit qu'à rendre le récit encore plus lourd et ampoulé.
Parce que les rebondissements finaux bâclent en cinquante page une ambiance qui s'est péniblement installée en deux cent.
Et avec une dose pareil d'ennui, Elric lui-même paraît juste s'ennuyer, et du coup moi aussi. C'est triste.