05 septembre 2007
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The first book in the 5 volume Demon Princes saga. The protagonist's parents were murdered by a posse of 5 galactic criminals, the "demon princes". He vows revenge, and eliminates them one by one. In the process Vance does what he excels at: creating strange worlds, environments, customs, and adaptations that humans have made to live in these conditions.
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Review
Bon, c’est un cycle de space opéra remonté des profondeurs historiques de la SF et du space-op, en un temps où, comment dire ? La SF n’avait pas encore besoin d’être très intelligente. Et les aventures de Kirth Gersen sont à ce titre exemplaires. Dans chacun des tomes de cette série, on le retrouvera en effet aux prises avec une espèce de chef mafieux, dont il a décidé de se venger car ceux-ci ont réduit toute sa famille, et même tout son peuple, en esclavage.
Dans ce premier tome, l’ennemi est extra-terrestre, trop fort pour être humain et tout à fait méchant. Mais ça n’est pas grave car le héros est un héros. Intelligent, motivé, entreprenant, et pas dénué d’une bonne dose de ruse (voire même de vice, dans certains cas). Alors bien sûr, tous les afficionados de Vance me le diront, et je suis prêt à le reconnaître, les décors sont dépeints avec beaucoup de talent. Hélas pour ces décors, l’intrigue est déja trop faible dans ce premier tome pour remplir ces décors d’autre chose que d’ennui.
Il reste donc un bon vieux pulp, avec des rayons laser, des tenues bigarrées(1) et bien évidement de jeunes et jolies ingénues, à peine bonne à faire tapisserie, dont le héros (dont on se demande s’il a déja pris une femme dans ses bras) s’entiche systématiquement. Encore heureux que Vance n’ait pas eu l’audace d’en faire des traîtresses.
Bref, un peu comme le seigneur des anneaux, c’est une lecture d’intérêt historique, sur laquelle le lecteur qui craint un minimum l’ennui ne devra surtout pas s’arrêter. Voire même le lecteur qui ne craint pas l’ennui, mais qui recherche la qualité.
(1) Et un peu ridicules avec les fraises et le fond de teint marron.
Dans ce premier tome, l’ennemi est extra-terrestre, trop fort pour être humain et tout à fait méchant. Mais ça n’est pas grave car le héros est un héros. Intelligent, motivé, entreprenant, et pas dénué d’une bonne dose de ruse (voire même de vice, dans certains cas). Alors bien sûr, tous les afficionados de Vance me le diront, et je suis prêt à le reconnaître, les décors sont dépeints avec beaucoup de talent. Hélas pour ces décors, l’intrigue est déja trop faible dans ce premier tome pour remplir ces décors d’autre chose que d’ennui.
Il reste donc un bon vieux pulp, avec des rayons laser, des tenues bigarrées(1) et bien évidement de jeunes et jolies ingénues, à peine bonne à faire tapisserie, dont le héros (dont on se demande s’il a déja pris une femme dans ses bras) s’entiche systématiquement. Encore heureux que Vance n’ait pas eu l’audace d’en faire des traîtresses.
Bref, un peu comme le seigneur des anneaux, c’est une lecture d’intérêt historique, sur laquelle le lecteur qui craint un minimum l’ennui ne devra surtout pas s’arrêter. Voire même le lecteur qui ne craint pas l’ennui, mais qui recherche la qualité.
(1) Et un peu ridicules avec les fraises et le fond de teint marron.