Soudain jaillirent du sol des formes ténébreuses: silhouettes immenses, robes noires, masques d'acier étincelant. Elles avaient surgi à l'endroit le plus inattendu, entre les rangs mêmes de l'armée. Un jeune chevalier mimbraïque en avisa une à ses côtés et sabra. A l'instant où sa lame traversait l'ombre, il fut frappé par la foudre. Des tourbillons de fumée s'élevèrent des fentes de son ventail et il grilla dans son armure. Ce'Nedra, la Fiancée de Lumière, crispa la main sur son amulette et ferma les yeux: "Aide-nous, Belgarath! Nous allons etre écrasés!" A quoi servait de l'appeler? Sans doute avait-il atteint la Cité de la Nuit, où Torak s'éveillait au milieu des ruines. L'immense geste s'achevait dans le fracas des armes, et l'enfant de la prophétie n'était pas prêt. La guerre des sept mille ans allait finir la victoire du Dieu-Dragon des Angaraks!

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Review

La conclusion de cette belle aventure est assez triste, en fait.
D'abord, le voyage de Silk, Belgarion et Belgarath est franchement ennuyeux.
Ensuite, le recrutement par Ce'Nedra de l'armée du Ponant est assez facile (mais l'auteur nous dit que c'était prévu par la prophétie, alors ...)
Et des deux morceaux de bravoure (la bataille de Tull Mardu et le combat contre Torak), seul le premier trouve grâce à mes yeux. Le second est dévoré par la comparaison avec, évidement, le Seigneur des Anneaux.
Il est d'ailleurs triste qu'un voyage qui commençait aussi bien se termine par cet espèce de truc un peu terne.
Je me demande en fait s'il n'aurait pas mieux valu, tant qu'à faire, tout écrire depuis l'un ou l'autre de ces seconds rôles à l'oeil pétillant de malice ou de bon sens. je suis à peu près sûr qu'on n'aurait pas perdu grand'chose.