La magie, c'est de la bouillie pour les chats. Car voici la sourcellerie, la puissance thaumaturgique de l'Aube des Temps ! Elle pénètre le Disque-monde par l'entremise du huitième fils d'un mage (défroqué, oui).
Disons-le tout net : casse-cou.
Une fois de plus, faudra-t-il compter sur l'ineffable Rincevent pour sauver les meubles ? il est vrai que l'homme a plus d'un tour dans son sac percé. Il dispose aussi d'une équipe de choc, où vous retrouverez le mystérieux et pusillanime Bagage ? tellement humain ! ? et le subtil bibliothécaire de l'université des mages ? tellement simiesque !
Avec, pour la première fois dans un livre, Nijel le Destructeur, jeune héros par correspondance, et Conina, la fille du plus célèbre barbare, par qui tombent les coeurs et les coups. Prime exotique : un séjour inoubliable dans la cité d'Al Khali, sous la houlette du Sériph Créosote.

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Review

Encore une fois, une des annales du disque-monde a eu le douteux privilège de passer sous mes yeux.
Et cette fois, on découvre enfin l'un des grands mystères du Disque-Monde.
Je ne parle pas de ce que pense la grande A'Tuin, ni des raisons qui font que les quatre éléphants qu'elle porte ne l'ont pas encore quitté.
Je ne parle pas non plus de la raison qui pousse les habitants d'Ankh-Morpokh à considérer que leur fleuve coule, alors qu'en fait il se déplace sur un tas de minscules jambes (ah non, ça, c'est le Bagage).
En réalité, le problème qui nous occupe ici est nettement moinns important, il concerne tout simplement le rapport qu'entretiennent les mages et les rapports, justement. On y découvre ainsi pourquoi jamais, au grand jamais, un mage n'aura quelque chose contre une femme. Et franchement, c'est tout à fait savoureux. Les gags sont peut-être moins fréquents que dans d'autres tomes, les calembours un peu moins peaufinés. Et pourtant,...
Cette histoire présente un vrai intérêt car enfin, et pour la première fois, Rincevent aura une chance de sauver le monde, et de faire de la magie. Et rien que pour ça, il faut le lire. Bon, on peut également rajouter la découverte de Conina, une coiffeuse tout à fait intéressante (parce que franchement, Nijel le destructeur n'est pas pour beaucoup dans ce qui se passe, pas plus que le Sérife Créosote). Et pour ceux qui ne le sauraient pas, même quand Terry Pratchett n'essaye pas d'être outrageusement drôle, il l'est. Simplement en évoquant les quatre cavaliers de l'apocalypse et leurs chevaux. Si.