Le Comte Airain a perdu le désir de vivre. Sa fille, la douce Yisselda, a été enlevée, puis livrée au Dieu Fou. Dorian Hawkmoon, le fiancé de la belle, guerroie au loin contre les Granbretons. C'est pourtant lui qui, sur le chemin du retour, rencontre les adorateurs du Dieu Fou. Ces gladiateurs nus, luisants et drogués se reconnaissent à leur rire sauvage, pareil à celui de tous les damnés de l'enfer. Ils sont comme une baleine en furie, leur plaisir n'est pas de voler mais de détruire. C'est à l'Amulette Rouge que le Dieu Fou doit sa puissance et sa folie : il l'a dérobée à un serviteur du Bâton Runique et n'a pas le droit de la porter. Par-delà les navires de la mort, par-delà les guerrières en kilt, Hawkmoon atteint un château noir où le Dieu Fou, seul et désespéré (ses suivantes se sont entre-tuées pour satisfaire sa perversité), libère Yisselda ; et c'est elle qui, avec un hurlement de bête, se jette sur son sauveur. Devra-t-il la tuer ? Devra-t-il mourir ?

Review

Dans ce deuxième tome, Hawkmoon revient en Kamarg par des chemins détournés qui lui feront récupérer un artefact magique et sa femme dans l'armée du dieu fou.
C'est plein de combats, de rebondissements, et de sentiments exaltés, surtout de la part du héros. Et quelque part, ce monde intérieur et les décors fantasmagoriques sont l'intérêt essentiel de cette œuvre. Il y a également un très chouette personnage de traitre... Français, évidement. Et par très chouette, je veux dire, incroyablement chouette.
C'est vraiment loin d'être mauvais. Mais ça reste avant tout une oeuvre distrayante, c'est-à-dire sans volonté de produire autre chose que du divertissement.