Tandis que la Confédération essaie de résister aux Possédés dirigés par Al Capone, Quinn Dexter, monstre de perversité, tente de revenir sur Terre pour y semer le chaos et la destruction afin qu'advienne l'Aube des Ténèbres, le règne du Frère de Dieu. La belle Louise Kavannagh, flanquée de sa sœur Geneviève et escortée du loyal Possédé Fletcher, est résolue à prévenir Banneth, et donc à gagner elle aussi la Terre mythique jusque-là demeurée à l'abri des envahisseurs surgis de l'au-delà. Joshua Calvert, à bord de son vaisseau, le Lady Macbeth, se prépare à sauter de l'autre côté de la nébuleuse d'Orion dans l'espoir de trouver auprès du Dieu endormi des Thyratcas, s'il existe, une réponse à l'énigme de la possession. Résistance est la première partie du Dieu nu, troisième et dernier tome de L'Aube de la Nuit, gigantesque épopée spatiale que Peter F. Hamilton a mis plus de six ans à créer. Le space opera le plus démesuré de toute l'histoire de la science-fiction.

Review

Voilà ce que j'en avais dit en 2006


Et voici le retour de Joshua Calvert, de Quinn Dexter et de tous leurs
amis, possédés ou non.
Et dans ce troisième tome, après les effrayantes révélations du début, la lente descente aux enfers de Consolidation, les non-possédés envisagent la possibilité de résister à leurs ennemis déja morts. Bien sûr, comme Hamilton est très doué, il sait trouver les différents angles d'approche qui peuvent nous intéresser, de la guerre de reconquête aux proportions insensées à la lutte intime entreprise par Louise Kavannagh. Sans oublier, bien sûr, la mission du héros de service...
Pour être franc, ce sixième tome en poche fait du bien. Parce que, pour formidable qu'il soit, ce monstre de roman n'en est pas moins glauque. Et du glauque, on en a mangé, en déja 2000 pages (à peu près). Alors, que les "gentils" reprennent lentement le dessus, ça me fait vraiment plaisir. Ca n'aidera bien sûr pas le roman à se terminer rapidement, c'est sûr, et on aura encore droit à notre lot de batailles spatiales et terrestres, de dégats collatéraux ou non.
Et bien je vais vous dire ... tant mieux, parce que c'est vraiment
rudement bien.


Donc, tout ça, c'est une préparation intéressante à la conclusion épique qui se prépare. Hélas, au bout d'un moment, même les tomes de 500 pages ne font plus d'effet quand ils s'enchaînent par paquets comme ça.