Et nous retrouvons Kantz, le chevalier de Wielstadt. Il n'a pas fini de vaincre Osiander que les évènements s'enchainent. En effet, une terreur sourde enfle en Wielstadt. La ville est le jouet des crimes du Voleur de visages. L'horrible meurtrier qui tue des femmes et n'a tôt de découper leurs visages pour s'en faire un masque de chairs bientôt putréfiées. Il faut don recommencer, encore, et encore.
C'est alors un chevalier qui doit mener de front trois enquêtes que nous retrouvons, la Sainte-Vehme est toujours là, l'homme au masque de cuir également, Chandelle la fée-demoiselle, mais aussi une mystérieuse Égyptienne ...
Review
C'est avec cette dernière aventure que se concluent celles du
chevalier Kantz dans cette bonne ville. Cette fois-ci, foin (ou presque de manoeuvres complexes), car il y affronte un tueur en série qui nous permettra (enfin) d'en savoir plus sur son papier.
Contrairement aux précédents tomes, celui-ci m'a déçu.
Oh, bien sûr, le talent de l'auteur reste, les scènes sont toujours aussi cinématographiques (en particulier le dernier combat entre le chevalier et Reineker, chef d'oeuvre du roman de cape et d'épée
qui aurait largement eu sa place aux meilleures heures du bébel
sautillant de Cartouche), le texte est toujours aussi plaisant à lire.
Néanmoins, l'intrigue se disperse assez rapidement entre cette
chasse au tueur et des diversions semées par des comploteurs de tous
poils, dignes dans leur maladresse de figurer dans le link:../series/Darwin_s_Radio.html[Da Vinci Code Darwin's Radio]. Qui plus est, les révélations sur le chevalier sont plus que
malhabiles : elles sont tout ridicules, inintéressantes et mal
amenées. Et, dans la mesure où celles-ci sont, en quelque sorte, au
coeuhr de ce roman, elles en altèrent terriblement la qualité pour en faire finallement une oeuvre intéressante, car dans la continuité des deux premières, mais indigente en soi.
Bien sûr, en affirmant ça, je suis cruel avec l'auteur, qui a fait
de son mieux. Mais c'est le droit du lecteur, j'imagine.