Dans ce roman, on s'attache aux pas de Theo Vilmos, musicien en devenir depuis trop longtemps pour qu'il devienne autre chose qu'un raté.
Dans les cent premières pages de ce roman, Théo va perdre sa copine, sa mère, et peut-être même plus que ça.
Une fois qu'il aura tout perdu, on lui rendra peu à peu une identité, une vie, et même un rôle dans un monde ... qui n'est pas celui des humains.
Bon, personne ne mérite d'attendre une mauvaise nouvelle : ce bouquin est authentiquement nul (d'autres qualificatifs me viennent en tête, mais je suis trop honnête pour les ddire ici). Je gardais de
Tad Williams des souvenirs un peu confus de l'arcane des épées, mais néanmoins agréables, grâce à quelques scènes assez grandioses.
Il y a aussi ici quelques scènes grandioses (je pense en particulier aux "lugubres" luttant contre ces fameux monstres volants). Mais elles sont noyées dans environ 900 pages d'attentes. Et ces 900 pages, elles sont si longues, si ennuyeuses, que quand les scènes un peu flamboyantes arrivent, le lecteur (moi en l'occurence) est déjà engourdi intellectuellement et laisse tout passer sans réagir.
Alors vous aller sans doute me demander d'où vient cet ennui ? C'est bien simple, d'un personnage principal encore moins charismatique que le personnage de
L'Assassin royal tout en nous racontant *encore* plus sa vie de minable. Et le pire, c'est que les rares personnages qui pourraient relever l'intrigue (comme par exemple la petite fée qui l'accompagne un moment) ne font pas des apparitions suffisament remarquables pour sauver ce récit qui part inéluctablement à vaut-l'eau.
Ce qui fait que je n'ai qu'une chose à vous dire, vous, lecteurs de goût : ne le lisez pas. Ne l'achetez pas non plus. Et si vous voulez l'offrir à quelqu'un, offrez-le à quelqu'un que vous n'aimez pas, ou que vous ne reverrez jamais.