They say that diplomacy is a gentle art. That its finest practitioners are subtle, sophisticated individuals for whom nuance and subtext are meat and drink. And that mastering it is a lifetime's work. But you do need a certain inclination in that direction. It's not something you can just pick up on the job.

Which is a shame if you find yourself dropped unaccountably into a position of some significant diplomatic responsibility. If you don't really do diplomacy or haven't been to school with the right foreign bigwigs or aren't even sure whether a nod is as good as a wink to anyone, sighted or otherwise, then things are likely to go wrong. It's just a question of how badly...

Review

Dans ce roman, on asiste sans doute à la première sortie de Vimaire hors des doux murs d'Ankh-Morpokh, ce délicat refuge de la civilisation la plus cosmopolite du Disque-Monde. Sortie qui, bien sûr, n'est pas de tout repos.
En effet, Vimaire est envoyé, bien contre son gré, par le Patricien comme ambassadeur en Uberwald, contrée mythique des vampires, des loup-garous, et des nains intégristes.
Il est d'ailleurs curieux de voir à quel point, alors qu'on se serait attendu à ce que le roman nous parle des deux peuples de la nuit, l'action se concentre sur les nains les plus intégristes. J'aimerais d'ailleurs tout de suite faire un parallèle sans doute déplacé.
J'ai eu la nette impression, tout au long de ce roman, que Terry Pratchett utilisait les nains d'Uvberwald pour se moquer gentiment des communautés juives orthodoxes, comme les hassidiques, par exemple. Qu'est-ce qui me permet de lancer une métaphore aussi osée que prêtant à la controverse ? Eh bien juste une impression de lecteur, néanmoins tenace car s'appuyant sur les fameuses touches de détail que l'auteur se plaît à distiller dans tout son roman.
Bref, mis à part ces nains, qui rempliront bien le roman avec leur incompréhension totale des méthodes de Vimaire, on trouve aussi dans ce roman un Vampire qui a a arrêté, des loups-garous complètement dingues, et des montagnes de graisse.
Je trouve toujours formidable le talent qu'a Terry Pratchett de donner du corps à ces mythes par des détails de tous les jours. Et cette fois-ci, c'est les loups-garous qui en prennent pour leur grade, incapable qu'ils sont de continuer à réfléchir quand ils deviennet des loups.
Bien sûr, avec le temps, je devine de mieux en mieux les petites blagues que glisse l'auteur dans ces romans, du coup il ne reste que la réfléxion, ce qui est déja pas si mal.
Pour finir cet avis en vrac, quelques mots comme ça ...
Gaspode est toujours aussi bien.
Carote arrive peut-être au bon moment, mais pas de la bonne façon, et c'est ça qui est bien (et surtout il se rachète avec les loups).
Et puis c'est quand même une bien bonne histoire, non ? Si, clairement.
Donc lisez ce roman, vous verrez c'est bien comme du Terry Pratchett.