Le Palais du déviant est un roman de 947 dans lequel on suit les aventures d’un ancien héros (oui, enfin bon, son boulot n’importait guère, mais il sauvait des jeunes en détresse et, globalement, était apprécié) qui repart pour le souvenir d’un ancien amour.
Pour être clair, c’est sans doute le plus faible des romans de Powers que j’ai lu. Dans ce roman, on retrouve en partie le mélange qui a fait le succès des voies d’Anubis, mais sans beaucoup d’inspiration. En effet, le héros vogue de mésaventure en mésaventure, aussi variées les unes que les autres, mais sans réelle unité.
De plus, le décor post-apocalyptique est pour le moins décevant. Hors un résidu de Los Angeles, il n’y a qu’une morne plaine, évidement radioactive, à se mettre sous la main. Et tout ça pour quoi ? Pour aller sortir une donzelle d’une secte (au début) avant de se rendre compte que ce morceau de terre n’est finallement qu’un rêve incarné, bien malgré le rêveur. Bref, j’ai été bien déçu, et je ne recommande pas cette lecture.