Les temps sont durs. Depuis la destruction de Los Angeles (et de la quasi-totalité du reste du monde), les survivants se débrouillent comme ils peuvent. On voit apparaître de nouvelles formes de soudante, de nouvelles drogues, et de nouvelles perversions dont on chuchote qu'elles battent leur plein dans un club très privé, le Palais du Déviant. Certains cherchent le réconfort dans la nouvelle religion fondée par Norton Jaybush - et quand ils rejoignent les rangs de cette secte, on ne les revoit plus jamais. Greg Rivas est musicien. Il joue du pélican. C'est un dur. Quand la femme qu'il a aimée autrefois disparaît chez les adeptes de Jaybush, il se jure qu'il la sauvera coûte que coûte. Mais lorsqu'il découvrira enfin qui est vraiment Norton Jaybush, l'horreur sera telle qu'il ne s'en remettra jamais. Le monde non plus. Ce jeune auteur américain de science-fiction a conquis d'emblée le public, et la critique a mis l'accent sur son art du suspense, sa fougue picaresque et son humour. Les voies d'Anubis (Prix Apollo 1987), Sur des mers plus ignorées...

Review

Le Palais du déviant est un roman de 947 dans lequel on suit les aventures d’un ancien héros (oui, enfin bon, son boulot n’importait guère, mais il sauvait des jeunes en détresse et, globalement, était apprécié) qui repart pour le souvenir d’un ancien amour.
Pour être clair, c’est sans doute le plus faible des romans de Powers que j’ai lu. Dans ce roman, on retrouve en partie le mélange qui a fait le succès des voies d’Anubis, mais sans beaucoup d’inspiration. En effet, le héros vogue de mésaventure en mésaventure, aussi variées les unes que les autres, mais sans réelle unité.
De plus, le décor post-apocalyptique est pour le moins décevant. Hors un résidu de Los Angeles, il n’y a qu’une morne plaine, évidement radioactive, à se mettre sous la main. Et tout ça pour quoi ? Pour aller sortir une donzelle d’une secte (au début) avant de se rendre compte que ce morceau de terre n’est finallement qu’un rêve incarné, bien malgré le rêveur. Bref, j’ai été bien déçu, et je ne recommande pas cette lecture.