Mary Shelley began writing Frankenstein when she was only eighteen. At once a Gothic thriller, a passionate romance, and a cautionary tale about the dangers of science, Frankenstein tells the story of committed science student Victor Frankenstein. Obsessed with discovering the cause of generation and life and bestowing animation upon lifeless matter, Frankenstein assembles a human being from stolen body parts but; upon bringing it to life, he recoils in horror at the creature's hideousness. Tormented by isolation and loneliness, the once-innocent creature turns to evil and unleashes a campaign of murderous revenge against his creator, Frankenstein.

Frankenstein, an instant bestseller and an important ancestor of both the horror and science fiction genres, not only tells a terrifying story, but also raises profound, disturbing questions about the very nature of life and the place of humankind within the cosmos: What does it mean to be human? What responsibilities do we have to each other? How far can we go in tampering with Nature? In our age, filled with news of organ donation genetic engineering, and bio-terrorism, these questions are more relevant than ever.

Review

Bon, je crois que tout le monde ici connaît à peu près l’histoire : Frankenstein créé un monstre, qui lui échappe et devient son persécuteur. Pour tout dire, j’ai rarement été aussi déçu par un bouquin.
En effet, Frankenstein, au même titre que Dracula, fait partie de l’inconscient collectif. On a tous en tête le visage couturé de ce monstre, créé lors d’une nuit d’orage et qui ne cherche que le meurtre. La réalité de ce livre est tout autre.
Frankenstein est une espèce d’incurable romantique, considérablement attaqué par la mélancolie du XIXème, et qui arrive, on ne sait comment, à créer son monstre.
Aussitôt après la création, ce brave créateur tombe malade devant l’horrible apparence de son monstre et l’abandonne à lui-même. Le temps passe, et les crimes s’ammoncellent, lui permettant de comprendre que c’est sa créature qui les commet.
Bien sûr, avec une grandeur d’âme caractéristique, il passe tout le reste du roman à (dans le désordre) s’enfuir, s’appitoyer sur son sort, et tomber malade.
Bien sûr, il est pourchassé par sa créature qui lui en veut à mort et blablabla et blablabla, le tout dans un texte d’une lourdeur assez pitoyable.
En fait, il y a de nombreuses raisons qui ont fait que ce roman m’a profondément ennuyé. Je pourrais par exemple citer la mollesse du récit, qui serait capable de vous faire prendre un film comme Alien pour la récitation à voix haute des pages jaunes. je pourrais aussi citer l’incroyable sensiblerie de tous les personnages : les femmes s’évanouissent face à la laideur du monstre, les hommes contiennent leur dégoût pour la vie de cette chose (sic).
Mais je préfère encore m’attarder sur le personnage de Frankenstein. Cet homme est dégoulinant d’inconséquence. Imaginez : il commence une expérience et, parce que le résultat ne correspond pas – esthétiquement – à ses besoins, il jette le tout. On sent bien là la démarche expérimentale foireuse.
Alors même que ce monstre fait preuve dans tout le roman d’une remarquable intelligence (ce qui aurait pu faire la joie du créateur). Bref, ça fouette un peu trop pour moi. Tout ça donne une espèce de bouse, tout juste bonne à caler les armoires, et dont il est intéressant que la seule chose qui ait survécu est le côté savant fou de Frankenstein, et la nuit pleine d’éclairs.