Chaque année, le 15 septembre, des festivités sont organisées pour commémorer l'apparition du virus Wild Card. Feux d'artifice, grande parade, banquets... New York a mis les petits plats dans les grands pour cette vingt-cinquième édition. Des médias et de nombreux touristes sont attendus. Mais loin de l'agitation et de la liesse qui s'empare de la ville, l'Astronome ourdit un plan qui risque de mettre un point final à la fête.
Découvrez l'autre grande saga du créateur du Trône de fer.
Review
Ce troisième tome de Wild Cards nous raconte une journée particulière : la célébration du quarantième anniversaire de l'apparition du virus créant les as et les jokers, toute cette tribu de superhumains aux pouvoirs plus ou moins intéressants. mais plutôt que de nous parler de cette journée d'une façon générale, ce roman se focalise sur deux intrigues (et une dizaine de personnages) qui vont avancer heure par heure vers une conclusion spectaculaire.
J'ai la nette impression d'avoir assisté à un roman loupé.
Ca partait pourtant bien avec des personnages assez charismatiques, une intrigue qui reste dynamique tout au long du récit, et une vision de New-York suffisamment précise pour permettre au récit de s'incarner. Et puis les choses se sont délitées dans le sexe et la violence.
Le sexe a un peu de sens, mais la violence n'en a pas. En effet, le grand méchant est super-trop-fort et tue des gens comme pour rire. Le fait que des personnages meurent n'est rétrospectivement pas surprenant dans un roman de Martin. En revanche, le fait que le tueur soit à ce point plus fort déséquilibre à mon sens le récit pour lui donner une allure bien trop hollywoodienne. C'est assez dommage, parce que la série a un potentiel très fort, mais ce tome m'a complètement cassé mon envie de continuer.