A peine s’étaient-ils trouvés que Janes et Livia devaient déjà se séparer, victimes de la perfidie du Ksaar Asraan.rnTandis que la jeune femme reste prisonnière du tyran, Janes, désespéré, a fui vers le royaume de Lys, la contrée des magiciens-poètes. Un jour pourtant, un étrange bateleur vient lui demander de retrouver l’Anthémion, l’anneau sacré, dont pourrait dépendre le sort de son aimée.rnOr, selon la prophétie, cet artefact doit précipiter rien moins que la chute d’Asgard et la mort des dieux.rnMais dans l’ombre, Faeders et Dragons intriguent toujours pour réaffirmer leur emprise sur les hommes. Inexorablement, le souffle de la guerre se propage...
Review
Je ne voudrais pas paraître méchant, ni même grossier, à défaut de faire un résumé digne de ce nom de cette chose, mais on n’est pas très loin au-dessus de l’assassin royal, quand même.
Les défauts déja présents dans le premier tome se confirment avec une étonnante régularité. On y retrouve en effet un héros aussi transparent pour le lecteur que du papier à cigarette, des aventures digne de la cour de récré, enfin bref, rien de palpitant. Ce qui est dommage c’est que j’ai bien senti que l’auteur maîtrisait bien sa plume, mais apparement pas du tout son scénario.
Lorsqu’en plus le filigranne des légendes nordiques (des dieux et des dragons qui se battent pour le contrôle d’un monde médian qu’un bâtard des dieux va complètement chambouler) devient aussi épais qu’un câble du Golden Gate, la lecture devient un vrai supplice de Tantale : on a envie de dire à l’auteur de trouver un autre sujet, par pitié, mais il écrit bien, et les yeux du lecteur sont juste assez soulagés pour lui permettre de passer à la page suivante, où l’enfer recommence. J’avais déja dit tout le mal que j’en pensais, et je persiste largement avec ce tome indigent, qui mérite quand même, dans ma poubelle virtuelle, d’être au-dessus de l’assassin royal (étalon de fond).