Ils étaient neuf. Neuf chevaliers dévoués corps et âme à la protection du royaume et au respect de la justice. Neuf chevaliers qui ne sont jamais revenus après avoir franchi un portail magique. Depuis, un nouvel ordre les a remplacés, celui des chevaliers rouges, celui du mal et de la corruption. Pourtant, un espoir demeure. Car l'un des neuf est resté de ce côté-ci du portail, sauvé par sa lâcheté. Mais pour reprendre le royaume, il lui faudra retrouver sont honneur perdu et découvrir ce qu'il est advenu de ses compagnons, car eux seuls sont capables de mettre un terme au règne terrible des chevalier rouges.

Authors

Review

Dans ce bouquin, on suit les aventures d différents personnages en lutte contre un roi devenu fou et désirant exterminer tous les impurs. Bien sûr, il y a de la magie, un ordre de chevalerie très élégant dans ses armures d’argent, des méchants très méchants et cruels, des bons sentiments (ah, non tiens, il n’y en a pas tant que ça), des bandits au grand coeur, de l’amour, de la folie, et des grands d’épée qui vous déchirent de l’épaule à l’estomac.
C’est court comme résumé, non ? Et pourtant, c’est pas vraiment la peine d’en lire plus. J’avais choisi de lire ce bouquin pour découvrir l’oeuvre de link:../authors/1045238.html[Gemmell Cromwell], dont le nom eplit les rayonnages de pas mal de librairies au rayon SF et, honnêtement, j’espère m’être trompé en achetant ce bouquin (sous-entendu : si quelqu’un peut me conseiller le chef-d’oeuvre séminal de cet auteur, qu’il n’hésite surtout pas).
Parce que bon, d’accord, c’est de la fantasy sans saloperies de créatures magiques, avec une magie qui sait rester à sa place, mais ça n’est pas spécialement une raison pour pondre une histoire aussi mal cousue qu’une vieille serpillère. Car l’histoire est notoirement indigente et rebattue : les courageux rebelles qui s’allient pour lutter contre un roi aidé par les puissances du Mal, je trouve que ça n’est plus de la première fraîcheur. Donc le scénario est décevant, mais ça n’est pas tout. L’introduction des différents personnages, pour lesquels l’auteur nous raconte à chaque fois leur vie en une page, est un monument de mauvaise littérature. Hélas, rien ne vient sauver ces grossiers défauts.
Je ne peux donc que balancer ce ramassis de lieux communs usés jusqu’à la garde (sauf peut-être cette magie coloriste) dans l’enfer des livres médiocres, qui peut quasiment s’installer en tant que catégorie parente de la fantasy, n’eut été quelques chefs d’oeuvre que j’ai déja eu l’occasion de décortiquer.