Il est le Méta-Baron ! La simple évocation de son nom suffit à terrifier des armées entières. Depuis des générations, le Méta-Baron est le plus puissant combattant de l'univers. On a connu le dernier de cette dynastie au cours des aventures du pauvre John Difool et de ses démêlés avec l'Incal. On découvre à présent l'extraordinaire histoire de ses ancêtres, qui commence avec Othon, ancien pirate, qui, par amour et loyauté, devint le premier Méta-Baron. On assiste au terrible rite de passage qui régit cette famille impitoyable, où le fils est mutilé par son père, puis doit le vaincre en un combat singulier d'où il ne reste qu'un seul survivant. Il en est ainsi à chaque génération de la caste des Méta-Barons !

Jodorowsky (Les cycles de L'Incal, Les Technopères, Le Lama Blanc) nous plonge dans la fantastique épopée de la famille de ce personnage fabuleux. La mise en scène est rythmée par le graphisme flamboyant de Guimenez ( Le Quatrième Pouvoir, Léo Roa) qui, dans un déluge de couleurs, nous fait vivre les titanesques affrontements qui ponctuent cette série déjà classique. --Victor Dantès

Review

Encore un tome mettant en scène des vengeances incroyablement tordues.
Encore un tome dessiné avec toute la rondeur de 129867. Et c'est très beau.
Il y a toutefois un côté très sombre dans ce récit, lorsque le jeune Aghnar choisit de sacrifier toute une population primitive de "gentils" extra-terrestres en les donnant à manger à l'animal spatial servant de monture aux féroces "prétresses-putains" qui ne doivent bien sûr rien au Bene Gesserit ... Enfin, si vous y croyez, je suis le pape.
Heureusement, en fait, que je ne lis pas ces oeuvres pour le scénario, sinon je serais assez fâché.
En revanche, les femmes ont des rondeurs que, personnellement, je trouve d'un érotisme absolument torride.