Il est le Méta-Baron ! La simple évocation de son nom suffit à terrifier des armées entières. Depuis des générations, le Méta-Baron est le plus puissant combattant de l'univers. On a connu le dernier de cette dynastie au cours des aventures du pauvre John Difool et de ses démêlés avec l'Incal. On découvre à présent l'extraordinaire histoire de ses ancêtres, qui commence avec Othon, ancien pirate, qui, par amour et loyauté, devint le premier Méta-Baron. On assiste au terrible rite de passage qui régit cette famille impitoyable, où le fils est mutilé par son père, puis doit le vaincre en un combat singulier d'où il ne reste qu'un seul survivant. Il en est ainsi à chaque génération de la caste des Méta-Barons !

Jodorowsky (Les cycles de L'Incal, Les Technopères, Le Lama Blanc) nous plonge dans la fantastique épopée de la famille de ce personnage fabuleux. La mise en scène est rythmée par le graphisme flamboyant de Guimenez ( Le Quatrième Pouvoir, Léo Roa) qui, dans un déluge de couleurs, nous fait vivre les titanesques affrontements qui ponctuent cette série déjà classique. --Victor Dantès

Review

Je crois que j'ai compris le schéma régissant la vie de chaque méta-baron.
Tuer son père à la puberté.
Avoir du sexe une fois au maximum.
Et subir les foudres d'un destin aussi cruel que joueur, comme dans ce tome où Aghnar va sans s'en rendre compte être l'amant de sa mère possédant sa femme décérébrée (après avoir tué son père, ça fait un peu freudien comme destin, non ?).
Gimenez maîtrise toujours autant l'art de la courbe, mais héla, le scénario de Jodorowski est un peu trop torturé pour moi.