Il est le Méta-Baron ! La simple évocation de son nom suffit à terrifier des armées entières. Depuis des générations, le Méta-Baron est le plus puissant combattant de l'univers. On a connu le dernier de cette dynastie au cours des aventures du pauvre John Difool et de ses démêlés avec l'Incal. On découvre à présent l'extraordinaire histoire de ses ancêtres, qui commence avec Othon, ancien pirate, qui, par amour et loyauté, devint le premier Méta-Baron. On assiste au terrible rite de passage qui régit cette famille impitoyable, où le fils est mutilé par son père, puis doit le vaincre en un combat singulier d'où il ne reste qu'un seul survivant. Il en est ainsi à chaque génération de la caste des Méta-Barons !

Jodorowsky (Les cycles de L'Incal, Les Technopères, Le Lama Blanc) nous plonge dans la fantastique épopée de la famille de ce personnage fabuleux. La mise en scène est rythmée par le graphisme flamboyant de Guimenez ( Le Quatrième Pouvoir, Léo Roa) qui, dans un déluge de couleurs, nous fait vivre les titanesques affrontements qui ponctuent cette série déjà classique. --Victor Dantès

Review

Bon, là, on a largement dépassé le domaine du specatculaire, du tragique, pour venir toucher le grand-guignolesque : ce méta-baron-ci, Tête d'acier, a eu la tête remplacée par un ordinateur/IA/Bidule, sans aucun doute programmé par un sadique.
Le tome commence donc par l'inévitable meurtre du père, avant d'évoluer en une quête du sentiment amoureux. Qu'est-ce que l'amour pour une machine ? Jodorowski, qui n'a pas la culture SF nécessaire, n'est pas capable d econclure. Il remplace donc ce choix par l'adoption d'une tête de poète à son corps de guerrier. une tête qui, soit dit en passant, ne rechigne pas au massacre en masse.
Heureusement, encore une fois, l'art de la courbe de Juan Gimenez sauve l'affaire.