La boîte de Pandore est désormais ouverte… à l’arrivée du vaisseau Seconde Chance, le mystérieux champ de force du système solaire de Dyson a disparu. Les extraterrestres qui y étaient emprisonnés ont immédiatement attaqué l’expédition humaine, qui a dû s’enfuir en abandonnant deux membres de son équipage. Ceux-ci ont été capturés, et leur mémoire pillée. Le secret des trous de ver et du voyage interstellaire est désormais connu des Dysoniens. Pour se défendre, l’humanité se lance dans la construction d’une flotte de vaisseaux de guerre. Mais, face à des extraterrestres belliqueux et conquérant, il est sans doute déjà trop tard. L’invasion aura lieu. Il reste juste à savoir quand, et où. L’Étoile de Pandore est un space opera grandiose en quatre volumes dont voici le deuxième.

Review

Rha il est fort cet auteur !
Mais commencons par le commencement.
Ce second tome voit le retour de la première expédition vers Dyson Alpha (vous vous souvenez de cette étoile emprisonnée dans une sphère ?), la découverte que certaines espèces extra-terrestres sont juste hostiles, la découverte que certains complots sont mieux cachés que d'autres, et enfin, ce qui était évident dès le début : la guerre.
Tout ça est évident. Tout ça tient grâce à de sacrées ficelles. Mais franchement, je trouve cet auteur sacrément fort. parce que même si les ficelles sont épaisses, même si les thèmes sont archi-rebattus, je gobe tout comme une andouille. Prenons par exemple les paisibles habitants de je ne sais plus quelle planète dédiée au tourisme vert. Bon, ils habitent dans leur vallée, ils refusent la pollution, même quand il s'agit d'installer un détecteur. Et évidement ils vont se faire attaquer par les extra-terrestres. Et évidement leur courage les aidera à survivre (à défaut de résister). Tout ça est d'un simple ! Néanmoins, on est réellement avec eux quand leurs vertes montagnes sont nettoyées à grands coups de bombes nucléaires. On y croit quand ils essayent de combattre ces méchants extra-terrestres à coups de fusils de chasse.
Ma seule réserve, en fait, tient aux extra-terrestres. Là, pour le coup,, je pense que l'auteur aurait pu se dispenser complètement de nous en parler, parce que ça ne sert pas réellement son propos (du moins pour l'instant) de nous faire prendre conscience de son/leur altérité fondamentale. Je me doute bien que le dernier tome verra soit la destruction du monstre d'outre-espace, soit son alliance avec les gentils humains pour combattre un péril encore plus grand, mais je trouve pour l'instant son procédé artificiel.
Cela dit, ça ne concerne qu'une cinquantaine de pages sur les ... 600 ? 700 ? de ce deuxième tome qui promet encore plus de déchirement, encore plus de violence, encore plus de courage dans les deux suivants.
Ah, il y avait aussi un autre truc que je trouvais too much : le coup d'Ozzie qui, en conclusion de ce tome, tombe comme Rincevent en son temps par-dessus bord. peut-être était-ce justement une citation ? Ca m'a un peu fait sourire, notez bien, mais pas tant que ça en fait.
Ca n'en fait pas un livre moins recommandable, notez bien. En fait, c'est même le contraire : une elcture pas forcément très intelligente, mais à très haute teneur en distraction.