Un homme, un royaume, un destin.

Il avait nom Lorn Askariàn. Certains disent que le malheur arriva par lui et d'autres qu'il fut celui par qui tout fut sauvé. Dans ses veines coulait le sang noir des héros condamnés.

Le Haut-Royaume connaît sa période la plus sombre. Le roi est affaibli et la rébellion gronde aux frontières du territoire. En dernier recours, le souverain libère Lorn de ses geôles et le nomme Chevalier du Trône d’Onyx, chargé de protéger l’autorité royale. Héros valeureux et juste, Lorn est une figure d’espoir pour le peuple, mais il poursuit également un but secret : retrouver ceux qui l’ont maintenu en captivité, les uns après les autres… et leur faire sentir le goût de la vengeance.

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Review

Ce roman raconte l'histoire de Lorn OnsenFout, chevalier de haut-royaume, reconnu coupable de haute trahison, puis sauvé de sa prison pour restaurer le lustre de ce fameux Haut-Royaume qui en a bien besoin, puisqu'il est mené à la déreliction par ... la reine.
Pour être honnête, je ne m'attendais pas à ce genre de choses de la part de l'auteur, qui avait, avec le link:9782908551822.html[le chevalier de Wieldstadt Le collier de Padmasumbawa] et Les Lames du Cardinal fourni deux très belles trilogies. Ici, on baigne nettement dans le bain de Michel Robert, le sexe en moins. Et franchement, si j'ai arrêté de lire les oeuvres de ce dernier, je ne vois pas pourquoi je lirai quoi que ce soit d'approchant. Et tout y est ici : le sombre héros marqué par un Destin plus grand que nature, les ennemis qui complotent dans l'ombre, les alliés qui ne sont jamais aussi nombreux ni aussi forts que les ennemis, mais qui sont sauvés par un héros aux compétences martiales proprement surnaturelles. Ah, j'oubliais aussi l'amour perdu et les relations difficiles avec l'autre sexe. Quand on met tout ça bout à bout, on obtient ... une espèce de roman pour adulescent pas remis de la lecture d'Elric. Or je ne rentre vraiment pas dans cette case. Du coup, ce genre de roman me semble d'une bêtise ridicule et grand-guignolesque, et évidement, je n'approuve qu'assez peu.