Dans une Vienne imaginaire, capitale du royaume d'Ile-Rien, le jeune et fougueux Nicholas Valiarde parcourt en fiacre les rues nocturnes sous l'éclairage des becs de gaz...

Entre Rocambole, Arsène Lupin et Monte-Cristo, il cambriole de riches aristocrates pour financer sa cabale vengeresse contre le comte Montesq, coupable d'avoir fomenté la mort de son père adoptif.

Mais un adversaire autrement plus effroyable et cruel se dresse inopinément sur son chemin. Derrière les escroqueries d'un spirite de salon se dissimule un mystérieux nécromant qui tire ses pouvoirs de la souffrance et de la mort de ses victimes.

Goules, sortilèges, revenants, monstres, sorciers noirs ou blancs : avec l'appui de sa compagne la comédienne Madeline, Nicholas affrontera les pires horreurs dans une longue aventure trépidante, digne des plus grands feuilletons.

Fantasy noire aux personnages et décors somptueux, La mort du nécromant est le premier roman traduit de la Texane Martha Wells.

Traduit de l’américain par Frank Reichert

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Ce roman nous place dans une Vienne imaginaire du XIXème, fréquentée par d'innombrables magiciens, et anciennement hantée par des fées, qui ont laissé quelques squelettes dans les coins.
On y suit les aventures de Nicholas Valliarde, également connu sous le nom de Donatien, maître voleur, comploteur de génie et parrain d'un crime organisé qui pourrait rappeler celui de Santiago de Mike Resnick : il cache derrière ses atours de voleur ceux, plus sympathiques, d'un philantrope. Et bien sûr, comme il s'agit d'une histoire de voleur dans l'aristocratie, notre héros, entouré de sa bande de "demi-mondains", doit agir avec un minimum d'élégance dans ses larcins divers. Tout commence donc bien, sauf que les choses prennent rapidement une direction ... inattendue, pour se conclure, quelques centaines de pages plus loin, dans une espèce de grand pschit. Parce que malgré toutes ses qualités, ce roman se dégonfle en effet comme un soufflet sorti trop longtemps du four. Pourtant, les personnages sont intéressants, et certaines situations sont fort bien posées. Toutefois,elles évoluent toujours d'une façon un peu trop ...didactique, malgré la volonté évidente de l'auteur de nous faire croire que tout se petit monde est subtil.
Bien entendu, ça gâche complètement les effets de style.
Et ça gâche surtout mon appréciation de ce roman, que j'aurais sans doute plus apprécié avec ... disons ... 200 pages de moins.
Du coup, je ne peux pas vraiment vous conseiller de le lire, même s i vous êtes un fan de Vlad Tatlos (comme moi), ou de toutes ces histoires de voleurs emplis de panache, d'élégance. Parce que là, malgré l'élégance, malgré les personnages secondaires assez agréables (mention spéciale à Holmes et Watson - enfin, pas vraiment, mais vous les reconnaîtrez quand vous les verrez), je me suis un peu ennuyé.