El clima está cambiando y son muchos los que lo achacan a la impiedad de los hombres, protegidos de Zeus. Pero el rey de los dioses, se enfrenta a sus propios problemas. Los gigantes amenazan con marchar desde el lejano Norte sobre las tierras de los humanos. Éstos, cada vez más numerosos, ponen en peligro la existencia de sátiros, centauros y otras razas antiguas a las que hostigan en sus bosques ancestrales. Por si las intrigas y rencillas entre los mismos dioses fueran pocas, una criatura llamada Tifón, que asegura ser hijo de Cronos, amenaza con convertirse en el nuevo señor del Olimpo. Como antes que él hicieran Robert Graves, Mary Renault o Valerio Manfredi, Javier Negrete se ha adentrado en el fecundo terreno de la mitología griega y engarza los mitos para crear una novela que es la suma de multitud de registros, desde la narración de aventuras al relato de un viaje a un mundo nebuloso y arcaico en el que los hombres coexistían con los dioses y se veían arrastrados por sus intrigas, sus odios y sus devaneos amorosos.

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Quelle bonne surprise que cette histoire de dieux grecs !
J'avais lu je ne sais plus où un avis plutôt ngatif (ah, si, sur Yozone, enfin, c'est un avis que j'avais perçu comme négatif), que je ne vais pas du tout partager.
Revenons à l'essentiel.
Ce roman nous raconte comment Zeus faillit être écrasé par les géants et rempalcés en tant que maître du monde par Typhon. il nous raconte aussi comment aidé de ses fils, immortels ou non, il déjoua le complot fomenté pour le renverser et reprit sa place, au prix de grands sacrifices, au sommet de l'Olympe. Bref, ce roman nous raconte une version spectaculaire de la gigantomachie.
J'ai franchement beaucoup apprécié ce roman.
La première raison tient à mon histoire : quand j'étais adolescent, j'ai dû lire une bonne dizaine de bouquins sur la mythologie grecque à la bibliothèque municipale. J'étais complètement fasciné par ces dieux qui, loin d'être des espèces de concepts désincarnés, étaient littéralement des éléments du monde, habités toutefois par des passion très humaines. J'étais en particulier fan, à l'époque, d'Athena et d'Heracles (oui, ce n'est pas un dieu - enfin, si, à la fin - mais c'est quand même le parangon de l'héroïsme). Zeus m'apparaissait alors comme une espèce de vieux pervers, hanté par ses passions lubriques ...
Et c'est là une deuxième raison qui m'a fait apprécier cette histoire. En effet, dans celle-ci, le véritable héros est évidement le seigneur de l'olympe, dont les enfants ne sont en fait que les assistants. C'est lui qui subit les pires pertes (Zagreus, ses mutilations). C'est lui qui se retrouve chassé de son domaine, errant de par le monde. Mais c'est surtout lui qui, usant de son intelligence, d'un peu de chance et de beaucoup de courage, arrivera finallement à se défaire des géants et de tous les autres monstres qui hantent ce récit.
Oh, bien sûr, les puristes dénonceront les ajouts faits par l'auteur à cette mythologie. je serais bien tenté de citer Dumas, mais ce serait excessif. En l'occurence, je crois que la postface de ce roman est bien plus édifiante. Contrairement à ce qu'on croit, la mythologie grecque n'est pas un tout homogène (en fait, aucune mythologie ou religion ne l'est). Et la plupart des récits des exploits de ces dieux, de même d'ailleurs que ces dieux, ne sont en fait pas grecs, comme l'auteur l'explique très justement. D'ailleurs, cette mythologie est même parfois incohérente. Pour éviter ça, l'auteur a donc fait le choix de modifier certaines parties du récit pour leur rendre parfois de la cohérence, et parfois du spectaculaire. Quel mal y a-t-il à ça ? Pour moi, aucun. Parce que l'histoire est de qualité.
Elle est même suffisament bien tournée pour que je ne puisse que vous conseiller de lire ce roman où un dieu se trouve à chaque page.