Captain John "Black Jack" Geary tries a desperate gamble to lead the Alliance Fleet home-through enemy-occupied space-only to lose half the Fleet to an unexpected mutiny.

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Dans ce second tome, on retrouve John Geary et sa flotte de combat, toujours perdu dans les systèmes de la puissance adverse, toujours en train de chercher un chemin de retour ne les mettant pas directement face à des flottes plus "combatives" (ou surtout mieux organisées) que la sienne. En chemin ils rencontrent des prisonniers de guerre qu'ils libèrent, des planètes qu'ils pillent, et des vaisseaux adversaires qu'il détruisent salement (mais dans l'espace, personne ne voit les tâches de sang).
Ce second tome est plutôt intéressant : le héros s'apitoye de moins en moins sur son sort, les autres officiers semblent un peu moins intéressés par les bains de sang stupides (sauf certains, qui tourneront évidement mal), et leur errance à travers les planètes des syndics prend un tour intéressant, surtout lorsque Geary détaille des plans relativistes (c'est-à-dire tenant compte d'importants délais de transmission) lui permettant de prendre l'assaut de tout le système en une passe, grâce à des dizaines d'ordres distincts. Et ça, franchement, ça ne me donne qu'une seule envie, encore plus d'ailleurs que dans les aventures d'Honor Harrington où les combats me semblent nettement moins impactés par la théorie de la relativité, ça ne me donne qu'envie de faire des parties d'un quelconque simulateur de stratégie spatiale pour mettre la pâtée aux gusses d'en face comme Geary le fait si bien. Dans ce sens là, ces romans sont une réussite manifeste.
Malheureusement, je sais qu'il s'agit d'un créneau littéraire assez étroit, surtout quand l'art littéraire de l'auteur se révèle aussi faible. Parce que bon, faut pas se leurrer. Si les personnages sont sympathiques, si les scènes d'action sont raisonnablement dynamiques, les phrases sont d'une platitude déprimante.
Du coup, forcément, n'allez pas le lire si vous ne maîtrisez pas les combats en 3D dans l'espace infini. Sinon, ça va un peu vous gonfler. Et la glorification du militaire ne va pas non plus vous aider. Enfin, le militaire, Geary ne l'est pas "trop" : il veut juste rentrer chez lui, et préfère éviter les combats qui ne servent pas son objectif.
Donc voilà, c'est pas mal, mais pas révolutionnaire non plus.