Dominique Dubois, cadre trentenaire remarquablement moyen, s'installe plein d'espoir à Zen City, paradis high-tech où, grâce à la puce dont chacun est doté, on peut avoir un réfrigérateur toujours plein sans jamais aller au supermarché et être protégé 24 heures sur 24 sans même s'en rendre compte. Mais quand sa jolie collègue est assassinée chez elle, quand il devient la proie de hackers qui cherchent à miner de l'intérieur ta Ville Transparence, sa vie en prépayé bascule... Ce livre est son Journal, le témoignage d'un des rares rescapés de ce que l'on a appelé la " Tragédie de Zen City ".

Review

Mon dieu mon dieu mon dieu
En général, quand je commence comme ça, c'est que c'est mauvais.
Mais vous le saviez déja.
Passons donc tout de suite à la suite.
Ce roman nous raconte comment Dominique Dubois, l'homme moyen, devenu spécialiste des enquêtes d'opinion à Zen City, va se trouver plonger, de par sa "moyennitude" extrême, dans une histoire complexe mêlant espionnage, contrôle de la pensée, et marketting de bas-étage.
Et franchement, c'était nul.
Les rebondissements (au premier lieu desquels l'apparition d'une petite amie espionne chinoise pas forcément gentille) sont tous totallement téléphonés, le décor semble en carton-pâte, sans même parler de l'ensemble des personnages : passe encore que le personnage principal soit moyen, c'est son créneau. Mais la petite amie eurasienne espionne pourrait au moins avoir du charisme ! Et les méchants ou traîtres pourraient aussi avoir un peu plus d'allure que ... je sais pas, moi, des chefs de rayon de supérette !
Quant au name-dropping nous montrant la vie de luxe du héros, il ne sert qu'à ancrer le héros dans un présent déja mort : dans cinq ans, ce bouquin fera tellement vieux, c'en sera pitoyable.
Donc, l'un dans l'autre, ça n'est pas le prochain livre à lire, ni même celui d'après. En fait, c'est le prochain livre à utiliser pour alimenter le feu, tout simplement. Heureusement pour moi, c'est un livre emprunté, sinon j'en aurais mal au portefeuille.