Review
Ryo est donc sorti de prison, et est devenu gigolo pour ce qui semble être un quelconque gang de yakuza.
Mais l'émergence du combat free-fight le fait sortir de sa réserve pour redevenir l'affreuse boule de violence déja vue dans les tomes précédents.
Et on continue donc une fois sorti de prison de s'enfoncer dans les bas-fonds moites d'une ville japonnaise. La violence est semble-t-il omniprésente, tout y est corrompu, et le personnage principal n'échappe évidement pas à cette corruption.
Et je vais 'marrêter sur ce troisième tome qui m'a poussé au-dela des limites du supportable.
Qu'on s'entende bien, j'aime mon confort. Et je ne lis pas pour tomber sur des oeuvres aussi épouvantablement décourageantes : quand je lis ça, j'ai l'impression qu'entre l'humanité et une meute de hyènes, les hyènes sont socialement bien plus avancées.
Et encore une fois, la postface n'arrange absolument rien avec son discours avant-gardiste ridicule flagellant Taniguchi juste pour pouvoir justifier cette oeuvre. J'aurais en fait été bien plus à l'aise sans la postface, qui essaye de dire que Delcourt est un éditeur courageux quand il ne s'agit clairement qu'une justification à posteriori. L'oeuvre est dégueulasse, elle justifie donc sans besoin d'explication supplémentaire le "pour public averti".