Masamune Shirow est l'un des maîtres de la science-fiction japonaise. Ses univers sont aussi violents que poétiques. Contrairement à Akira ou Appleseed, la société dans laquelle se déroule l'action d'Orion est un doux mélange de vieilles légendes asiatiques et de technologies de pointe. Il s'agit d'une sorte d'union sacrée entre un samouraï et un cyborg. La puissance est physique, mécanique, mais surtout psychologique. Le karma est potentiellement plus imposant que le biceps. Chez Masamune Shirow, le sens de la narration est inné. Il est impossible de souffler quelques secondes, ou de faire une pause en lisant Orion. Seska, son héroïne est aussi craquante qu'insolente. La suivre au cours de ce récit, c'est comme piquer un sprint et coiffer tout le monde sur la ligne d'arrivée. Un régal !

Authors

Review

Deux hyptohèses se disputent dans mon esprit face à cette oeuvre : de la divagation complète ou une tentative de créer une authentique oeuvre de fantasy basée sur les mythes et religions japonais (grâce à Usagi Yojimbo, je connaissais déja Susano, le dieu des ténèbres).
J'ai tendance à croire en la deuxième hypothèse : il y a une certaine forme de cohérence dans le récit, et je crois vraiment que l'auteur a tenté de créer un univers. C'est crédible, mais sacrément curieux. Curieux, et bien dessiné.
Curieux, bien dessiné et avec une intrigue ambitieuse, et raisonnablement bien scénarisé.
J'ai somme toute bien aimé ce premier tome.