Vous l'ignorez peut-être (ce qui m'étonnerait quand même, car vous lecteurs de goût, vous ne pouvez pas snober le meilleur navigateur internet), une nouvelle version d'Opera est sortie avant les vacances. Qu'apporte-elle ? Des tonnes de nouveautés, cette blague !

Des utiles (l'empilement d'onglets, ou le champ d'adresse), des jolies (comme les formidables raccourcis souris visuels, qui ont bluffé - à raison - mon voisin de bureau), et, évidement, des extensions. C'est curieux, de les voir apparaître seulement maintenant, non ? Moi, je ne trouve pas. Parce que pendant longtemps, Opera était le navigateur tout compris (à un point tel qu'un afficionado avait fait la liste de toutes les extensions nécessaires à Firefox pour l'égaler ... bon, je retrouve seulement la liste des 150 extensions les plus populaires de Firefox et leur présence ou pas dans Opera). Et puis, mais là, je fais dans la mauvaise foi, il n'existait pas de standard pour ces extensions. Heureusement, c'est maintenant chose faite ... Bon, évidement, comme Opera faisait partie des auteurs de la spec, c'est un peu normal de voir qu'ils sont les premiers à l'adopter (c'est l'effet implémentation de référence, bien connu dans le monde Java).

Cela dit, il y a maintenant des extensions dans Opera.

Pendant quelques semaines, je l'ai totalement ignoré. Enfin, je le savais, mais ça ne m'intéressais pas : Opera n'a pas besoin de ça pour être génial.

Et puis Yahoo a annoncé .... un peu prématurément .... la fermeture de delicious, que j'utilise depuis des années grâce à un bookmarklet spécifique. Du coup, je me suis mis en chasse d'un remplaçant (que je n'ai pas trouvé), et d'un moyen "facile" d'enregistrer mes signets. Ce moyen facile, c'est shareholic, qui est une extension Opera permettant d'envoyer un lien vers ... pfiouh, des centaines de sites web différents (mais pas goo.gl, ce qui est dommage, mais pas trop grave) ! Du coup, je me suis retrouvé précipité dans l'enfer des extensions Opera.

Là-dedans, on trouve (dans l'ordre d'apparition à l'écran) :






Bon, avec ça, j'ai l'impression légèrement désagréable d'étre aux commandes d'un Chrome, bardé de toutes ses extensions (non W3C, celles-là), mais je supporte raisonnablement bien la manœuvre, sans doute parce qu'elle réveille le Jacky enfoui en moi ... Surtout que le site d'Opera est, je trouve, un modèle à la fois pour la promenade dans les extensions et pour leur téléchargement (qui est autrement plus simple que l'installation d'un plugin Firefox).